Comme l'indique la 4e de couverture,
Sombreval, c'est l'histoire d'amour courtoise et contrariée entre une enseignante et son élève de 17ans. C'est aussi une galerie de personnages pas si secondaires, et surtout les Highlands et ses magnifiques paysages.
Mais attention, on ne parle pas d'une quelconque romance, ici la plume de l'auteure est finement travaillée , les tournures de phrases sont recherchées, si bien que l'on ne peut pas avancer dans sa lecture sans avoir une pensée pour les plus grands classiques.
Et j'avoue avoir du relire des passages plusieurs fois avant d'en saisir le sens.
Car au delà de descriptions éblouissantes qui nous propulsent en Ecosse, l'auteure nous amène aussi à réfléchir et philosopher sur l'amour, la passion, les choix que l'on prend. Réflexion certe intéressante mais que je ne trouve pas à la portée de tous. Il faut en effet s'armer de patience (et d'un dictionnaire) pour venir à bout de l'oeuvre.
Je ne pensais pas autant sortir de ma zone de confort avec ce récit et pourtant j'ai lutté pour arriver aux dernières pages.
Ce serait mentir de dire que j'ai adoré ce roman, la difficulté que j'ai eu à le lire a eu raison de mon enthousiasme de départ.
Et en même temps, je ne peux pas reprocher à un roman d'être trop bien écrit.
Je vous dirais donc que c'est une question de goût. Foncez si vous souhaitez découvrir une romance classique et si vous n'avez pas peur de vous frotter à un vocabulaire extrêmement riche.
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