Après l'effondrement, tome 1 : Dernier départ

Le roman oscille entre SF et dystopie, l'histoire de départ n'est pas inintéressante mais c'est tellement mal écrit qu'il est difficile de coller au récit. On pourrait croire à une longue dissertation écrite par un collégien dotée d'une bonne imagination. Quoique... même côté imagination il y aurait des efforts à faire. Les rebondissements sont inexistants, tout va bien, tout s'arrange toujours. La fin et la suite nous amènent à suivre un des 2 groupes mais on oublie l'autre qui bénéficie pourtant d'un rebondissement (enfin) qui reste donc inexploité.
A fuir même pour un voyage en train.

Heureusement que c'est très court car franchement ce premier tome ne vaut pas le détour. Style plat, personnages presque caricaturaux tellement ils sont peu construits et suivent un fil basique (l'héroïne évidemment pétrie d'idéaux, la famille de l'héroïne forcément fusionnelle, le grand sage centenaire mais tellement en forme, le grand vraiment méchant qui ne craint ni le froid ni la douleur, etc.). Les situations sont invraisemblables, comme le fait de laisser des (grandes) portes grandes ouvertes, alors que les barbares (cf. le grand méchant) rodent tout autour. En si peu de pages, tellement de poncifs ... M'en va retourner relire quelques pages de Franck Herbert pour me remettre ....