AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bruno_Cm


Il est de certaines gens comme certains personnages de fiction qui semblent en permanence en décalage, à l'affut en permanence du détail qui cloche, ou qui ont en permanence l'oeil ou les sens qui décèlent autre chose que tous les autres, ou presque tous les autres. Et qui plus est, ce décalage permanent est suivie d'une répartie verbale à l'avenant. Et tout aussi permanente. Groucho Marx en fait partie.
Ce livre le montre, le gars est sans arrêt en train de montrer à quel point il est décalé.
C'est pour moi rafraîchissant.
A noter que comme un Frédéric San-Antonio Dard, on peut constater que par instants, par éclairs, Groucho se montre étonnamment précurseur ou éveillé sur des problématiques dont on parle depuis finalement pas si longtemps, et en tout cas pas, pas aussi longtemps qu'eux ! Je pense à l'environnement, les absurdités consuméristes, et certains moeurs ou visions sur l'humain, rapports hommes-femmes-autres encore indéfinis...
Même si en contrepartie, il faut bien accepter de nombreux clichés sexistes, il doit rester ancré à son époque pour doucement la faire osciller, n'est-ce pas.

Bref, trouvé par hasard, lu sans déplaisir voire mieux. Etonné par certaines précursivités (néologisme à tolérer ou adopter) et cet humour-décalage permanent (je n'ai pas été payé pour placement de mots) qui fait du bien. Un peu. Beaucoup. Passss...

P.S. : Félicitations à Michel Lebrun pour sa traduction-adaptation réussie. Pas dû être évident !
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}