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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre est certainement un des plus anciens que je possédais, et il fallait bien que je me lance un moment dans sa lecture dans une de mes (vaines ?) tentatives d'alléger ma PAL.
Ce pavé qui compte un peu plus de 700 pages nous raconte l'histoire de François le Bruel, jeune français qui est allé s'installer au Liban après la 1ere Guerre Mondiale. Il va s'y établir et fonder une famille. Ses enfants y grandiront et une fois adultes feront des choix qui ne seront pas sans conséquences pour la suite de cette histoire. En effet, si là-bas à une époque plusieurs religions se côtoyaient sans trop de difficultés ( à défaut de dire en harmonie ), ce ne sera plus la cas par la suite…
Ce livre souffre de quelques longueurs et je reconnais avoir dû me faire violence à un moment pour continuer cette lecture. C'est quand la guerre commence à s'installer au Proche-Orient et que les enfants et petits-enfants de François s'y retrouvent mêlés que j'ai recommencé à éprouver de l'intérêt à cette lecture fort édifiante en ce qui concerne l'histoire du Liban. (Et des pays avoisinants)


Challenge Pavés 2021
Challenge Multi-Défis 2021
Challenge A travers l'Histoire 2021
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J'ai beaucoup hésité quant à la note finale que j'allais attribuer à ce roman. En effet mon avis est très mitigé. A savoir que je me suis profondément ennuyée jusqu'à la moitié du livre (il fait 600 pages, les 300 premières ont été une torture). J'ai d'ailleurs failli abandonner plus d'une fois, mais bon, je suis tenace, et finalement je ne regrette pas.

Plusieurs raisons à cela. D'abord le style de l'auteur et sa plume, je n'ai pas du tout accroché, je les ai trouvés ternes, ennuyeux, fades, les descriptions trop longues, trop détaillées et surtout trop inutiles. Pourtant j'aime les longues descriptions, quand je les trouve belles et qu'elles me transportent. Ici avec les paysages du Liban, de l'Orient, avec l'horreur de la guerre, la misère ou au contraire l'opulence, il y avait pourtant matière .

Ensuite, les personnages. Il sont nombreux tout au long du roman, mais le récit suit une trame bien précise, la vie de François le Bruel, le protagoniste, et donc de ses connaissances et de son entourage. Oui mais voilà, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. L'auteur les voulait hétéroclites, je les ai trouvé fades également. Seul le personnage de Marwane a réussi à m'émouvoir et me faire vibrer (j'y reviendrai plus loin).

Malgré tout il y a des choses que j'ai aimé. A savoir que le roman est avant tout un incroyable document historique, précis, impartial, à l'image de son protagoniste François, la paix et la tolérance incarnées malgré les horreurs du conflit. le lecteur est plongé au coeur de la guerre dans une réalité stupéfiante, et l'intrigue est menée telle qu'il ne parvient pas non plus à prendre parti (en tout cas moi je n'ai pas pu choisir mon camp). François incarne la mixité également, à l'image de son pays, mixité du coeur, mixité des convictions religieuses, partage de positions, ses 4 enfants de par leur engagement ou leur mariage appartenant tous à un camp différent. Il y a la guerre autour…et François flotte au milieu sans parti pris.

ATTENTION SPOILER
Enfin j'y reviens, le personnage de Marwane m'a bouleversée, son destin tragique, sa fougue, son calme glacial, sa personnalité tourmentée mais exaltée. Mais surtout son intérêt au roman. Il est l'incarnation de la rédemption, la preuve que l'amour est plus fort que la haine. Son évolution tout au long du roman est déterminante. S'il représente la force, le pouvoir, la haine, le Masculin dans son état brut, la passion le transformera et ébranlera tout ce à quoi il croit. Il le dira lui-même : « Pour une femme ». Car Lorraine incarne sa rédemption, la douceur, la tolérance, la Féminité à l'état pur. Elle est parvenue à apprivoiser la bête sauvage. Et sans efforts.
La déclaration de Marwane dans les dernières pages du chapitre « Passions » assoit la victoire de l'Amour et de la tolérance sur le désir de destruction : Marwane ne veut plus tuer, et il ne tuera plus, il préfèrera mourir lui-même plutôt que d'accepter ce changement en lui.

Et surtout la fin du roman, sublime dans sa définition du subliminal, si belle, si digne d'une tragédie grecque !!
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