L'Ange de Munich

#chronique pour les Editions @audiolib : L'ange de Munich de Fabiano Massimi ➡ ❤❤❤❤/5
👉Un roman policier bluffant et passionnant ! J'ai été complètement embarquée dans l'enquête de cette mort qui n'a jamais été élucidée. Entre faits historiques, politiques et personnels, nous découvrons un peu plus Hitler et son entourage.
La version audio est extrêmement prenante et captivante. Je ne peux que vous la conseiller.
👉Pour lire l'intégralité de mon avis, c'est ICI : https://www.leslecturesdelily.com/2022/04/lange-de-munich-ecrit-par-fabiano.html#more
💬 " le bonheur est comme un flocon de neige il faut le manipuler avec soin et le moins possible. "

{À Munich, en 1931, Angela Raubal, 23 ans, est retrouvée morte dans la chambre d'un appartement de Prinzregentenplatz. À côté de son corps inerte, un pistolet Walther. Tout indique un suicide et pousse à classer l'affaire.
Sauf qu'Angela n'est pas n'importe qui. Son oncle et tuteur légal est le leader du Parti national-socialiste des travailleurs, Adolf Hitler, alors en pleine ascension. Les liens troubles qui les unissent font d'ailleurs l'objet de rumeurs.
Détail troublant : l'arme qui a tué Angela appartient à Hitler.
Entre pressions politiques, peur du scandale et secrets sulfureux, cet événement, s'il éclatait au grand jour, pourrait mettre un terme à la carrière d'Hitler. Et faire du commissaire Sauer, chargé de l'enquête, un témoin très gênant.
Dans une République de Weimar moribonde, secouée par les présages de la tragédie nazie, Fabiano Massimi déploie un roman fascinant, basé sur une histoire vraie et méconnue, mêlant avec brio documents d'archives et fiction.}

#langedemunich #fabianomassimi #avislecture #avislittéraire #leslecturesdelily #audiolib #prixaudiolib2022
Lien : https://www.leslecturesdelil..

Ce très bon polar inspiré de faits réels se déroule en 1931 à Munich. Hitler n'est pas encore chancelier mais son parti bulldozer est déjà tout puissant et se permet donc tout, de tout bafouer, avec des moyens insensés. Dans ces conditions, comment des policiers peuvent-ils mener une enquête sur la mort de Geli, la nièce de Wolf (Hilter) au sein même de son appartement? Un point commun avec l'oeuvre de Philip Kerr. Une phrase du livre résume bien la clique qui continue d'inspirer des romanciers comme Fabiano Massimi: "le fou, le gros, le maquereau, le maître chanteur et le galopin". Un polar qui ne manque ni de rythme ni d'un certain humour, et où l'ivresse du pouvoir va vous faire tourner la tête, et pas uniquement à cause des pintes de bières prises par les Bavarois au petit déjeuner.

Après l'Américain Ron Hansen et sa « Nièce d'Hitler » édité en 2006, c'est au tour de l'Italien Fabiano Massimi de se pencher au chevet de Geli Raubal. Mais cette fois-ci, c'est son cadavre qui va parler.
Le 19 septembre 1931, la jeune fille s'est en effet suicidée dans l'appartement munichois qu'elle partage avec son oncle, le demi-frère de sa mère, qui n'est autre que le futur Führer. C'est tout au moins la version officielle.
Siegfried Sauer, commissaire dans la police criminelle, et son collègue et ami Helmut Forster, persuadés que la jeune femme ne s'est pas supprimée, vont mener l'enquête au cours de laquelle les obstacles dressés par leur hiérarchie et, surtout, par les Nazis vont s'accumuler.
L'évocation du fantôme de la disparue est l'occasion pour l'auteur de décrire l'inexorable montée de la dictature tout en détaillant l'intimité des principaux dignitaires de ce qui deviendra le Troisième Reich moins de deux ans plus tard.
Le premier d'entre eux est dépeint comme un homme névrosé et pervers qui aurait forcé sa nièce, dont il est le tuteur légal, à pratiquer une sexualité ignoble.
« Un ramassis de désaxés » précise l'auteur mais aussi d'usurpateurs qui prétendent purifier leur pays en éradiquant les Juifs alors que certains d'entre eux étaient tout sauf de purs aryens.
Via ses personnages, Fabiano Massimi, dont le roman très bien documenté m'a fait penser à ceux de Philip Kerr, montre aussi comment les futurs maîtres de l'Allemagne, en semant la peur, ont acheté la soumission mais aussi l'adhésion de la population. Tout en n'occultant pas la résistance de quelques citoyens courageux.



Lien : http://papivore.net/litterat..

Angela Raubal, dite "Geli", nièce d'Adolf Hitler, née en 1908 à Linz et retrouvée morte le 18 septembre 1931 à Munich.
Suicide ou meurtre ?
Et voilà le point de départ d'une enquête plutôt haletante et sacrément documentée, conjointement menée par le commissaire Sauer et son ami, le commissaire adjoint Forster. Enquête d'autant plus délicate et sulfureuse que la jeune demoiselle habitait les appartements de son tonton, lequel exerçait sur elle une emprise névrotique et incestueuse, avec violences psychologiques et jalousie obsessionnelle. Situation que confirment les historiens.
Politiquement, Hitler est en marche vers sa nomination future de chancelier, et le cadavre de sa nièce préférée est plutôt mal venu dans son ascension !
Enquête pleine de rebondissements, totalement immersive dans la ville de Munich que l'on parcourt de long en large, avec la précision d'un GPS.
Fiction certes, mais une trame historique remarquablement documentée, et l'on y voit défiler tous les acteurs de cette sombre période, de Göring à Goebbels en passant par Hess, Himmler, Hoffmann, Eva Braun et même Hitler qui consent à converser avec nos enquêteurs.
Atmosphère oppressante s'il en est ! Qui est qui ? A qui faire confiance ? qui sont les traîtres ? les manipulateurs ? Et surtout , qui est l'assassin, dès lors que la thèse du suicide semble raisonnablement écartée
Les morts s'accumulent...les analyses et déductions envisagées à reconsidérer...et le lecteur de se trouver embarqué dans une course contre la montre pour appréhender l'assassin !
Et la petite Geli de traverser le roman, apparaissant tantôt victime de son horrible tonton, tantôt coupable de légèreté, voire de frivolité. Mais c'est en mémoire de son insouciance bafouée que la vérité doit être faite, afin qu'elle puisse reposer en paix.
Roman de fiction historique, totalement foisonnant et haletant , instructif et addictif.
Dans une Allemagne où perversion, trahisons et cruauté font le lit du IIIe Reich à venir.
A consommer avec intérêt !

Avec L'ange de Munich, Fabiano Massimi s'est lancé dans un polar historique très délicat : plonger le lecteur auprès d'Hitler pendant la montée du nazisme en 1931. C'est une période de l'histoire que tout le monde connaît mais qui conserve des zones d'ombres. C'est ce que va exploiter l'auteur et le résultat est troublant !

Entre thriller à suspens et roman historique très documenté, j'ai trouvé ce polar super intéressant. Il met en lumière un point de l'histoire méconnue du grand public et qui pourtant est véridique et important !

Ce livre est à la fois un cours d'histoire passionnant et une enquête policière captivante très inattendue. L'auteur a réussi à rendre les personnages très « humains », notamment les alliés d'Hitler et on découvre la montée du nazisme sous un autre angle.

C'était un pari assez risqué et le résultat est époustouflant. J'ai adoré !

Un roman qui essaie de se rapprocher au mieux d'un fait historique très mystérieux sur la mort de Geli Raubal, nièce d'Hitler.
L'auteur s'est lancé dans une histoire mêlant faits historiques et fiction. Je me me suis laissée embarquer par ce récit plutôt agréable à lire même si l'histoire n'est pas simple

1931. le corps d'Angela Raubal dit Geli est retrouvée morte une balle dans la tête.
Tout fait penser à un suicide.
Oui, mais voilà, Geli est la nièce adorée d'Hitler !

Une enquête est menée par deux inspecteurs, Sauer et Foster et tout porte à croire que finalement la thèse du suicide ne colle pas.
Qui a tué Geli et pourquoi ?

J'ai bien aimé le couple d'inspecteurs , j'ai aimé écouter leur réflexion, leur déduction durant l'enquête qui est d'ailleurs bien menée avec des rebondissements qui s'enchaînent.
La réalité a été mêlée à la fiction et c'est une réussite. L'auteur pointe du doigt des faits troublants sans accabler personne... Je salue le travail de recherche de l'auteur, les notes sont très troublantes...
Très bonne lecture et très enrichissante

Un livre qui me tentait énormément. Je ressors de cette lecture un peu mitigée. J'ai adoré la description du contexte historique, c'est une partie de l'histoire que je connaissais peu : la montée du nazisme et de l'antisémitisme.
Et je ne connaissais rien à l'affaire Raubal. Je trouve ça fou que cela ait été si bien étouffé et que ça n'ait pas affecté la carrière d'Hitler vu le scandale sous-jacent.

Pour moi, là où je n'ai pas été tout à fait emballée, c'est au niveau de l'enquête. Je l'ai trouvée plutôt lente et le final m'a laissée plutôt dubitative. J'ai trouvé ça assez peu crédible. Bref, il m'a manqué un petit quelque chose pour apprécier pleinement cette lecture.

Une enquête est menée pour savoir qui a tué L'ange de Munich, Angela Raubal dit Geli, la nièce du tristement célèbre Adolf Hitler.
.
À partir de recherches incroyables, l'auteur romance l'histoire. Tout ce qu'il se passe, tous les personnages sont vrais. Jusqu'au nom des enquêteurs, Sauer et Mutti.
On y retrouve les grands du "parti" nazi, Goering, Goebbels, Himmler et consorts.
On en apprend beaucoup sur les tendances de Adolf et sur ses sentiments.
Les faits sur l'enquête sont vrais, les délais, les recours.
La puissance du parti a eu raison de cette histoire et on a le sentiment que l'histoire aurait pu avoir une autre tournure, pour l'Europe, même pour monde.
.
Pour les férus d'histoire, ce livre est incontournable.

Cette histoire met en scène Hitler en 1931 avant qu'il n'occupe cette place dévastatrice que l'on connaît tous. Et pourtant, à l'époque sa réputation n'était déjà plus à faire.
L'intrigue a pour point de départ un fait divers réel, celui de la mort d'Angela Raubal, 23 ans, qui n'est autre que la nièce d'Hitler. D'après les premières constatations et les témoignages il s'agit d'un suicide. Les commissaires Sauer et Mutti vont être en charge de cette enquête qu'ils vont devoir boucler en moins de 24 heures sur demande de leur hiérarchie.
Mais la perspicacité et la ténacité de Sauer vont mettre à jour un meurtre. Nous allons alors être impliqués dans un monde de manigances, de manipulations cherchant alors à démêler le vrai du faux au risque d'y laisser la vie. Bien que le nom d'Hitler suffise en soi à créer un climat malsain, je trouve que l'auteur a réussi a développer dans son histoire une atmosphère moribonde. La paranoïa est de mise et tout le monde devient un suspect potentiel.
J'ai appris beaucoup de choses dans ce livre, notamment l'existence d'Angela que j'ignorais totalement alors même qu'elle avait une place importante dans l'entourage d'Hitler. le fait que ce dernier prenne part à l'intrigue ajoute un côté crédible mais également dangereux, vous l'aurez compris. Son apparition dans certaines scènes a généré chez moi des sensations étranges telles que l'inconfort, la gêne, j'étais vraiment mal à l'aise qu'il puisse être un simple témoin. Je vous rappelle que l'action de cette histoire se passe en 1931 mais le pedigree d'Hitler est déjà pas mal fourni à ce moment. L'auteur développe d'ailleurs ce point : pour certains Hitler fascine, alors que pour d'autres il dégoûte et il doit être supprimé. Fabien Massini a su brillamment mettre en exergue le clivage qui existe entre les pro-nazis et ceux qui luttent pour qu'il ne prenne pas le pouvoir. D'ailleurs, au sein même de son parti, certains visent la place du Calife sans vergogne.
A la fin de ma lecture et après avoir pris connaissance des révélations (suppositions ?) de l'auteur, il y a comme un sentiment de malaise qui perdure, celui de prendre conscience quoi que l'on fasse le mal gagnera toujours la partie.
« On n'échappe pas à la réalité en l'ignorant ».
Au final, ce récit qui mêle fiction et réalité est saisissant car à plusieurs reprises, l'auteur nous fait miroiter ce qui aurait pu être l'Histoire sans Hitler.