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Critique de Earane


Earane
22 décembre 2014
L'horreur est un genre qui m'a toujours attirée. Pourtant, jusqu'à il y a quelques jours, je m'étais toujours cantonnée à explorer le genre à travers les films, et non les livres. le Portrait du Mal est donc non seulement mon premier Masterton, mais surtout le premier livre d'horreur que je lis.

Dans un premier temps, c'est la couverture (celle de l'édition Milady) qui a attiré mon attention. Quand je l'ai vue pour la première fois, j'ai eu un sentiment de malaise, parce que la vie et la mort ne sont pas sensé faire qu'un. On dit qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Pour ma part, le proverbe s'est avéré on ne peut plus faux parce que le sentiment de malaise ne m'a jamais vraiment quitté au fil de ma lecture.
Outre la couverture, c'est le résumé qui a fini de me convaincre. J'avais eu l'occasion de lire le Portrait de Dorian Gray lorsque j'étais à la fac et je m'étais toujours demandé ce qu'une version plus horrifique de l'histoire pourrait donner. J'en ai rêvé, Masterton l'a fait.

J'avais lu dans certaines critiques que Masterton était un des maîtres de l'horreur, et bien je ne contredirais personne là-dessus. Qu'on le veuille ou non, l'auteur parvient à nous entraîner dans son monde, à la frontière entre l'horreur et le gore. D'ailleurs, le ton est assez vite donné puisque dès les premiers chapitres on assiste à un écorchement. A partir de ce moment, on suit différents personnages au fil des chapitres (la famille Gray, Vincent, galeriste, Jack, shérif) et la tension et l'horreur vont crescendo. Les pages défilent à une vitesse folle, on se laisse subjuguer par la famille Gray de la même manière que les personnages du roman.
Les nombreuses références au monde de l'art participent également à l'immersion du lecteur dans l'histoire: parce que l'auteur nous donne l'impression de s'y connaître dans le domaine, on est prêt à croire qu'il s'y connaît dans tous les autres, même dans celui de la magie noire. L'histoire y gagne en crédibilité en quelque sorte.

Je voulais de l'horreur et j'ai été servie. le Portrait du Mal était mon premier roman d'horreur...et très certainement pas le dernier.
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