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Moi qui apprécie beaucoup ce type de roman, je vais vous faire une confidence , je n'avais encore jamais lu de Masterton… oui j'entends déjà les hauts cris. mais il y a des auteurs comme ça pour lesquels je n'ose pas me lancer ( ceux qui me connaisse savent que j'avais une peur bleue de Pierre Bordage il y a quelques années.. et qu'au final il est devenu un de mes auteurs phares).
Donc aujourd'hui je me demande pourquoi je n'avais pas sauté le pas avant parce que franchement j'ai adoré .


Avec ce roman, il faut reconnaître que l'auteur rend un sacré hommage a un monstre de la littérature : un personnage charismatique et que j'aime beaucoup : Oscar Wilde.
On se rend très vite compte d'où lui est venu son inspiration.. mais en aucun cas on ne pourra lui reprocher un quelconque plagiat.

Le cheminement de l'intrigue est juste maîtrisé comme il fait pour tenir le lecteur en haleine et pour lui donner envie d'en savoir plus. Et puis la plume de Masterton est franche , directe, incisive et surtout parfaite pour les descriptions horrifiques.. (disons que les vers grouillants étaient réels chez mois! ).


Je remercie donc deux de mes amis Ebooker et Sia pour m'avoir sans le vouloir inciter a lire cet auteur… et surtout a m'avoir poussé a sauter le pas. Je relirais très vite d'autres romans de cet auteur.
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« Maman, il y a tellement de mal dans le monde, et les gens passent à côté sans le voir. »
Mais avec Vincent, le mal a décidé de ne pas faire dans la discrétion en se faisant bruyamment remarquer.
Le proche entourage de ce richissime aristocrate newyorkais, Directeur d'une galerie d'art ayant pignon sur rue, se retrouve soudainement victime d'évènements funestes et sanglants. Des morts horribles… D'inquiétantes disparitions… Comme si quelqu'un de très mal intentionné et franchement pervers a fait irruption dans la vie réglée comme du papier à musique de Vincent.
Mais qui ?
Qui lui distille ces avertissements pernicieux ? Ces menaces effroyables ?
Qui se cache derrière ces cadavres d'écorchés vifs dont Vincent sent confusément que ces crimes barbares ont un rapport avec lui ?
L'effroi au ventre, aidé par un flic peu orthodoxe et deux femmes qui n'ont pas froid aux yeux, Vincent cherche, fouine dans les recoins de sa vie et de celles de ses aïeux.
Et trouve.
Il se souvient de ce tableau de Waldegrave, peintre médiocre et vaguement halluciné du XIXème siècle, enfoui depuis deux générations dans la réserve de la galerie d'art, précieusement conservé par son grand-père et son père qui lui fit interdiction formelle de s'en débarrasser. Une bien vilaine croute pourtant qui représente une assemblée familiale de douze personnages à l'allure funèbre ; une croute tellement détériorée que sa restauration est impossible.
Il se dégage pourtant de cette oeuvre une aura maléfique. Son histoire lie la famille de Vincent à celles des Gray. Un lien irrévocable de sang aux implications effroyables.
Les Gray : voilà la source du mal ! présentés dès la première ligne du roman… Une famille de maudits, de damnés, qui ont vendu leur âme pour conserver l'éternelle jeunesse (oui ! Il y a un rapport avec le portrait du même nom).
Tout l'intérêt du livre réside dans le cheminement laborieux de Vincent pour découvrir l'incroyable vérité, et sortir de son esprit rationnel pour la comprendre et l'accepter… Je me suis retrouvé immergé dans cette autre dimension, et j'ai trouvé captivante sa folle recherche.
Dans ce genre d'histoire, le moindre faux pas fait tomber le roman dans le grand guignol. Graham Masterton a évité cet écueil en nous livrant un récit sans concession, d'une violence absolue jusqu'au final éblouissant de perversité où les damnés, les maudits, font un dernier clin d'oeil au valeureux Vincent en lui susurrant : « Viens nous retrouver mon petit ! Viens ! »

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LE PORTRAIT DU MAL, est une relecture "mastertonnienne" du PORTRAIT DE DORIAN GRAY d'Oscar Wilde.

D'ailleurs, le roman et l'auteur qui servent d'inspiration sont cités par Masterton, et il est ici bel et bien question d'une famille Gray.

Il s'agit pour moi d'une relecture puisque j'ai lu ce roman à sa sortie française en 1987 chez Néo.

Je dois avouer que si à l'époque, j'étais fan de Masterton, je le suis moins aujourd'hui !

Je relis cependant régulièrement l'auteur écossais, certains de ses romans sont de vraies réussites du genre "horrifico-fantastique".

Le soucis, est que Masterton a tendance à user et abuser des mêmes ficelles et des mêmes ingrédients. le plaisir que l'on peut avoir à le lire est celui -un peu coupable- que l'on a à regarder une série B avec de gros effets attendus.

Pas vraiment de surprises donc, très vite on comprend quels sont les rapports ente les Gray et le portrait de famille, d'autant plus facilement si l'on connait le roman De Wilde .

La Masterton's touch est bien là, une certaine complaisance dans l'érotisme et le gore et, une intrigue assez mince dans un récit bien rythmé.

Au final, j'ai un sentiment un peu mitigé sur cette "lecture nostalgie", qui me fait surtout mesurer le chemin que j'ai parcouru depuis les années Néo..!
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Graham Masterton utilise souvent des mythes et des légendes dans ses romans.
Dans celui-ci, pour changer un peu, il revisite le roman d'Oscar Wilde « Le portrait de Dorian Gray » dans lequel un jeune homme gardait sa jeunesse et sa beauté grâce à un pacte maléfique. Un tableau le représentant vieillissait à la place du jeune homme.
Dans cette adaptation, l'auteur a gardé le même postulat de départ, à savoir un tableau qui vieillit à la place non pas d'une personne, mais de toute une famille.
Bien sûr, le roman est sanglant, les actes de cruauté et de barbarie sont nombreux, le décadence est au coeur de l'intrigue et l'immoralité des personnages est sans borne.
L'aspect policier de l'intrigue est vraiment prenant, le suspense monte crescendo et le final est à la hauteur du roman.
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C'est un livre que je voulais lire depuis longtemps, je le lis seule et à mon rythme. Comme on sait, Graham Masterton fait partie de mes auteurs préférés et le roman «le portrait du mal» m'intrigue depuis un grand moment. Il reprend ici un classique et on ne peut que constater le talent de Graham Masterton. Il revisite «le portrait de Dorian Gray», il le reprend très bien, à sa propre façon.



Étrange, Malfaisant, Diabolique

Lorsqu'on entre dans cet univers fascinant, on fait la connaissance de Vincent Pearson, qui est le propriétaire d'une galerie d'art mais aussi d'un étrange tableau, que son grand-père garde au fil des années. C'est transmis de génération, en génération. Le tableau devient dégradé mais il est recommandé de le conserver dans la famille. Jusqu'au jour, où tout se bascule, quand il rencontre une femme mystérieuse, qui vient lui réclamer le tableau. Dès lors, il se passe des événements inexpliqués que même les deux enquêteurs, ne comprennent pas et ils se mettent à leur tour, à enquêter.

«Vincent éprouvait une appréhension comme il n'en avait jamais connu jusqu'à ce jour.»

Je retrouve la plume puissante, efficace et addictive, qu'on apprécie tant chez Graham Masterton. On y trouve tous les ingrédients qu'on aime et effectivement lorsqu'on commence à le lire, on embarque et on se mêle à l'ambiance froide, épouvante et glauque. On découvre également la suite des événements avec les personnages qu'on suit et on se met à avoir les mêmes questionnements qu'eux. On se demande aussi ce que va faire Vincent, car il veut préserver le tableau, coûte que coûte. C'est vraiment assez étrange et on ressent toujours un malaise grandir, la tension qui ne cesse d'augmenter, au déroulement des circonstances.

On constate aussi la qualité de sa plume, l'humour qui nous offre et que le livre est très bien construit. On s'immerge vraiment du début, jusqu'à la fin.

Graham Masterton relève très bien l'histoire, je trouve juste que la fin est un peu simpliste mais que dans l'ensemble c'est réussi. On y passe un très bon moment, on s'évade et on perçoit très bien l'effroi qui s'y dégage, dans ce cadre très spécial. Je conseille vraiment ce livre pour les adeptes de ce genre et attention d'y plonger, tout y est étrange dans ce monde. Je remercie mes amis avec lesquels j'ai échangé autour du roman et il fait partie de ses incontournables selon moi.

Siabelle
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Une fois n'est pas coutume, Masterton délaisse ici ses sources d'inspiration mythologiques pour s'attaquer à un mythe littéraire. Et le résultat est sa relecture du "Portrait de Dorian Gray", d'Oscar Wilde.

Autant le dire tout de suite, c'est pour moi une franche réussite et ce "Portait du Mal" se hisse sans peine dans mes Masterton préférés.

Je ne saurais trop expliquer pourquoi mais je trouve que l'auteur y fait preuve d'une subtilité inhabituelle, aussi bien dans les mises en scène gore que dans l'insertion de quelques touches d'érotisme (qui confinent presque au romantisme, c'est dire !). L'intrigue se déploie, comme souvent chez Masterton, sur le mode d'une enquête policière.

Les personnages sont bien campés, même si les réactions de quelques personnages secondaires face au danger, prêtent à sourire, par leur naïveté (un défaut récurent de l'auteur). On pourra également regretter que l'auteur ne mette pas davantage de membres de la maléfique famille Gray en avant, mais c'est vraiment histoire de pinailler. Il faut dire qu'Henry et Cordélia sont une telle incarnation de la décadence de la bourgeoisie qu'il est difficile de passer derrière eux.

En somme c'est du Masterton classique, mais avec cette petite touche en plus qui en fait un excellent roman fantastique, qui remporta en son temps le prix Julia Verlanger.
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Durant ma lecture du « Le portrait de Dorian Gray », j'ai eu une soudaine envie de me replonger dans l'oeuvre de Graham Masterton. Ce n'est pas très malin de ma part puisque j'ai une PAL qui défit toutes les lois de la gravité. C'est rare que je relise deux fois un livre.
En fouillant ma mémoire, je me suis aperçu que c'est le seul récit de l'écossais dont je n'ai pas beaucoup de souvenir. Seule cette fin mémorable est encore imprégnée dans mes cellules grises.
Entre ces deux écrivains, un siècle les sépare. Oscar Wilde est entré dans la légende de la littérature, Graham Masterton est moins connu, mais est en quelque sorte une légende de l'horreur – un Maître.

La famille Gray revient sur ses terres d'origine. Longtemps bannis, leur obsession est de retrouver le tableau peint par Walter Waldergrave – peintre fictif. La vie de débauche et le piètre talent de l'artiste font que la toile souffre du temps. Elle se détériore. Les Gray, eux aussi, sont victimes du temps. Il leur faut de la peau pour rester jeune en apparence.

« Le portrait du mal » c'est aussi un roman atypique de l'auteur. Graham Masterton nous conte sa passion pour l'art de la peinture. Nul doute que lorsqu'il eut lut l'oeuvre de Oscar Wilde, une certaine émotion a dû naître chez lui. D'ailleurs, dans son récit, l'écossais distille quelques clins d'oeil pour son homologue irlandais. Ainsi, on trouvera donc, non pas Dorian Gray, mais bien une famille de douze personnes – douze salopards – qui portent le même nom. La femme fatale (Cordélia Gray) se fait appeler Sybile Vaine pour son jeu de séduction. Graham Masterton ne se cache pas de s'en être inspiré et ose même à nommer plusieurs fois Oscar Wilde comme un ami de la famille Gray. Son épilogue pourrait être perçu comme de la vanité, mais ce n'est là qu'une trace de son humour afin de décomplexer les amoureux De Wilde.
Dans la suite inhabituelle de l'auteur, on peut rajouter à cela un tétraplégique possédant des dons paranormaux. le côté créature mythique est absent pour mieux se focaliser sur le Fantastique ou l'étrangeté, le tout est sur fond de magie noire.

J'ai trouvé que le roman souffrait de plusieurs défauts qui ne m'avaient pas spécialement sauté aux yeux lors de ma première lecture. le rythme est très lent et surtout un début très poussif. Je dirais même que l'histoire peine jusqu'à la moitié du livre. On notera également que l'auteur se focalise sur deux ou trois personnages de la famille Gray, les autres ayant un rôle nominatif ou très effacé que l'on découvrira sur la fin, alors que l'on trouvera un groupe assez conséquent de protagonistes liés plus ou moins à l'intrigue.

Que l'on se rassure, on retrouve les ingrédients chers à l'écossais. Ainsi, on aura le droit de rencontrer un médium, un professeur (ou docteur) qui viendra expliquer les phénomènes étranges, un vendeur d'art (ici de toiles). À cela on peut rajouter quelques scènes sexuelles, d'horreurs – parfois les deux à la fois –, paranormales (séances de spiritisme).

« Le portrait du mal » est un mélange de références à Oscar Wilde, de fantastique et d'intrigue policière – où le personnage de Jack est divin, voire hilarant par moments. Tout cela est orchestré par le mélomane Graham Masterton. La toile présentée est très bonne, mais destinée aux fans – dont je fais partie – de l'écossais. On pourrait presque y voir une réécriture plus maléfique et plus romanesque que le récit philosophique de l'irlandais. Malgré un rythme un peu lent, cela donne un bon moment de lecture. « Le portrait du mal » est aussi un fantastique voyage dans l'art de la peinture.
Mais surtout, si une femme en apparence jeune au parfum capiteux, à la peau diaphane, vous séduit, ne la laissez sous aucun prétexte poser ses lèvres sur les vôtres. Si un homme à bord de sa Cadillac s'arrête pour vous prendre en stop, fuyez.
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Voilà un roman que j'ai trouvé très efficace et plutôt bien mené.
Comme souvent semble t'il, l'auteur donne le ton en donnant à son récit une ambiance malsaine et horrifique ( avec des scènes plutôt hardcore, la séquence d'ouverture qui nous place selon le point de vu d'une futur victime est excellente), le récit se change progressivement en un thriller fantastique et oppressant, dans un style très cinématographique et donc très plaisant, marque de fabrique de Graham Masterton.
Cela fait un petit moment que je l'ai lu maintenant j'en garde plein de bonnes sensations notamment d'un final qui m'a marqué avec un séquence qui m'a rappelé le film de Wes craven "Shocker" de 1989 ( où des personnages s'affrontent en sautant dans divers programmes Tv).
Il reste que certains personnages secondaires sont sous exploités et que le rythme du récit aurait gagné à se centrer sur Vincent Pearson le personnage principal, une intrigue peut être un peu bancale dans son dénouement mais qui ne gâche en rien l'impression générale.

Un roman qui ferait un excellent film.

Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Vous aimez l'art, le gore et le paranormal ? Alors faites comme moi et plongez dans « le portrait du mal ». C'est en rangeant ma bibliothèque que j'ai de nouveau eu envie de lire cet ouvrage qui fait un immense clin d'oeil à « le portrait de Dorian Gray »… Aux côtés de Vincent Pearson, un galeriste, le lecteur va essayer de comprendre ce qu'il se passe et quelle vérité mystique se cache derrière ces tableaux que certains veulent absolument posséder. Avec peine, Vincent va devoir apprendre à croire à l'occulte… Sinon, comment expliquer ces morts atroces et sanglantes ? le suspense, l'enquête, l'effroi et l'hémoglobine s'alternent de façon judicieuse. Même si j'ai déjà lu ce récit il y a deux ans, j'étais tout de même prise dans l'intrigue tant la plume de Graham Masterton est immersive… le début est un peu lent, toutefois la tension monte crescendo jusqu'à devenir explosive, diabolique et intenable ! Il est véritablement difficile de lâcher ce livre, même dans le cadre d'une relecture…

Au programme : séance de spiritisme, échanges avec un médium, enseignant bien calé sur le sujet et phénomènes aussi étranges que sanglants ! L'ambiance est au rendez-vous : âmes sensibles, passez votre chemin, vous éviterez des descriptions glauques ou explicites/sexuelles qui resteront plusieurs jours dans votre mémoire ! C'est là tout l'art de l'auteur dans cette oeuvre : revisiter un classique à sa sauce, en empruntant quelques éléments sans en faire une adaptation pour autant, mais le faire de façon épouvantable ! Tout est bien mené et oppressant ! Je regrette toutefois la fin qui cède un peu à la facilité… Heureusement, le reste balaye cette petite déception. Je recommande cette lecture aux amateurs du genre Horreur… Dorénavant, vous regarderez les peintures d'un autre oeil…

Lien : https://lespagesquitournent...
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Voilà un livre fort étrange. Autant j'ai trouvé que le début était vraiment affreux (et prenant, donc), autant j'ai du lutter pour le finir.
Il commence vraiment très fort et très gore. C'est bien traduit, et même s'il y a quelques coquilles dans mon édition (une vieille, je l'ai acheté d'occasion), ce n'est pas rédhibitoire. En la matière, Masterton, que je ne connaissais pas (j'ai un autre bouquin de lui dans ma bibliothèque, mais je n'en ai aucun souvenir, et je ne savais même pas que c'était en fait un tome 3 (de la série des "Manitou")), est un maître pour accrocher le lecteur. J'ai bien apprécié les références explicites au "Portrait de Dorian Gray", c'est bien amené.
Seulement voilà, il commence tellement fort que c'est difficile, après, de maintenir la pression. Il doit y avoir un phénomène où on "s'habitue" à l'horreur, du coup c'est vrai que j'ai trouvé que la tension retombait progressivement après la page 300 environ. L'enquête de Vincent et Jack demeure  très intéressante, mais la soit-disant "perversion au dernier degré" de Henry m'a parue bien fadasse par rapport au début du bouquin, pour ne pas dire un brin ridicule...
Et c'est dans les 50 dernières pages que j'ai vraiment peiné.
Attention gros spoiler, ne pas lire si vous comptez lire ce livre un jour :


En gros, je résume : la fin m'a déçue.

Bref, je ressors de ce bouquin un peu mitigée...
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