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Critique de Senna


Cycle Manitou – Tome 5.

Tremblez américains, car Misquamacus revient pour se venger. Pour ceux et celles qui ont raté les épisodes précédents, Misquamacus est un homme-médecine (Manitou ou bien chaman), mais pas n'importe lequel. Il est à la fois le plus puissant sorcier et celui qui a le plus de haine envers l'homme blanc. Il faut dire, que les colons européens sont venus, ont pilier les terres, se sont abreuvés des richesses, accaparé leurs territoires et surtout exterminé les autochtones. À ce jeu-là, l'homme blanc a pris plaisir dans ce génocide, aussi abjecte que tous les autres, apportant parfois la maladie, ou à d'autres une jouissance perfide comme rassembler une tribu en haut d'une colline, leur crever les yeux et de leur donner l'ordre d'avancer jusqu'à ce qu'ils se jettent dans le précipice.

Ainsi, Misquamacus nous apporte l'Armageddon sur l'Amérique et rend aveugle des millions de gens. Une fois de plus, c'est notre escroc bien sympathique Harry Erskine, aidé de la jolie dame Amelia Carlsson, qui doivent renvoyer le faiseur d'épouvante vers l'au-delà.

Sorti en 2009, le roman « Peur aveugle » est une oeuvre majeure de Graham Masterton. C'est même l'un des plus aboutit au niveau de l'écriture, avec ce mélange de narration à la troisième personne et à la première (du point de vue d'Harry Erskine). J'ai beaucoup aimé les personnages secondaires, surtout le deux femmes noires avec le bébé médiumnique, le cascadeur professionnel, ainsi que la bande d'amis. J'ai moins aimé le côté “thriller” lors des chapitres relatifs au Président.

Dans cet ouvrage, l'auteur excelle dans l'horreur avec des situations bien gore, notamment la jouissive complémentarité (pour ne pas en dire trop) entre les deux agents des services secrets. J'ai beaucoup aimé, ces scènes d'apocalypse, bien immersives.

Au final, il s'agit d'une lecture excellente. J'ai un peu moins aimé la fin, un peu confuse et vite expédiée. Qui dit Masterton, dit traduction (épouvantable) de François Truchaud, avec une vingtaine de “foutrement” qui vient gâcher la lecture. Je me suis rendu compte, environ au deux tiers, que je n'avais pas lu « Du sang pour Manitou », le quatrième opus. Il faudra que je le trouve celui-ci.
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