Un bon roman à la sauce québécoise où on se sent proche des personnages, on a l'impression d'être sur place, faire partie du livre. Pas de grand suspens, un livre qui raconte juste la vie avec les hauts et les bas de chacun. On s'attache à l'histoire et on aimerait bien connaître la fin rapidement. Malgré tout, la période où Hélène est à Moscou est un peu longue et j'ai moins aimé son attitude un peu agressive qui se répète et devient lassante. La fin est un peu à l'eau de rose à mon goût, mais c'est un bon roman, agréable à lire entre deux.
Commenter  J’apprécie         11
Vient un jour où il faut prendre un embranchement. Faut changer de métier une fois dans sa vie au moins. Faut aussi changer de compagne de route. On fait toutes nos erreurs avec la première d'autant plus que le premier choix est pas nécessairement le plus éclairé, hein, et on vit heureux avec la deuxième.
Car il est vaste le cimetière du coeur des femmes et peut loger beaucoup de sépultures des coups reçus.
C'est comme le joueur d'échecs qui ne voit pas le chemin qu'il doit prendre mais que des observateurs peuvent éclairer parce qu'en dehors du jeu, ils sont plus clairvoyants, c'est tout
Crier pour crier. À contresens! Bégueter, braire, bramer, secouer la norme. Réunir en un cri tout le livre de sa philosophie, de sa vie, de ses contradictions comme un auteur cherche, sans toujours y parvenir, à résumer six cents pages de passion en deux ou trois mots simples qui intituleront son ouvrage en lui donnant sa suprême image.
Quelle est donc l'alchimie qui permet de qualifier une famille d'heureuse? Le bilan de l'un, même s'il est à peu près semblable au bilan de l'autre, n'a pas la même résonance dans la tête des deux entrepreneurs du bonheur. Elle fronça un sourcil: c'était l'histoire du verre à moitié vide et du verre à moitié plein.