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Citations sur La Saga des Grégoire, tome 1 : La forêt verte (13)

On était au cœur d’un sérieux redoux qui durait depuis l’avant-veille. Pétronille s’était levée avec plus de difficulté que les matins précédents. Il rôdait en son for intérieur le sentiment que ce serait jour d’accouchement pour elle.

La première fois, à la naissance de son aîné Joseph-Édouard, seize mois plus tôt, les événements lui avaient arrangé une surprise contrariante : le nouveau-né s’était présenté quelques jours avant son temps sans pour autant être considéré comme un prématuré. Un peu plus et personne n’aurait été là pour assister la mère. Une voisine s’était improvisée sage-femme à la dernière minute. Par bonheur, rien de désastreux n’était survenu et l’enfant avait survécu bien en santé tout comme il l’était encore à son âge de près d’un an et demi maintenant. Un fils qui faisait la joie de son père. Et sa fierté. Et au contraire de Pétronille, l’homme ne se retenait pas de le montrer en s’amusant avec le bébé et en lui apprenant des petites choses que d’autres de son âge sauraient moins vite. Mais la jeune femme, maintenant âgée de vingt-quatre ans, croyait qu’il faisait partie intégrante de son devoir de masquer ses sentiments à l’endroit des enfants et c’est ainsi qu’elle obtenait bien moins de regards joyeux de la part de Joseph-Édouard que son mari n’en tirait.
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Les présidents, c’est comme les rois : un meurt un jour, l’autre prend sa place le même jour. Pis c’est comme tout nous autres : quand je vas être parti de l’autre bord, un autre va prendre mon territoire pis en faire c’est qu’il voudra ben.
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Une école, c’est aussi important qu’une église : ne l’oublie jamais, mon ami ! Dès que ça se pourra, vous bâtirez une chapelle plus une école. Je dis bien plus une école. En même temps… Ça facilitera les choses et les nouveaux éteignoirs auront moins de pouvoir pour mettre des bâtons dans les roues du progrès et de l’avenir.
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Des fois, on ressent du bonheur. Plus quand on est jeune. Pis un peu… de moins en moins à mesure qu’on grandit pis qu’on vieillit… Mais si on a de la peine pis qu’on l’offre au bon Dieu, ben c’est comme si on avait du bonheur…
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Il faut les équiper mieux, ces écoles, mais l’important, c’était de rallier les dissidents. Et tu verras que dans la nouvelle paroisse qui va naître grâce à votre courage et votre labeur, il y aura malgré tout des dissidents aussi. Ils sont comme du chiendent, ils poussent partout, ceux-là, pour enténébrer la vie de leurs concitoyens.
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Et c’est eux, la future génération : comme ils sont beaux et comme ils semblent intelligents ! N’oubliez pas : il faut leur montrer à lire, à écrire, à compter… Plus ils en sauront, mieux ils vivront.
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Rêver, dans la vie, des fois, c’est tout ce qui nous reste pour pas mourir de peine.
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L’or, pour nous autres, c’est la terre brune des hauts.
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J’aime mieux me tenir avec des hommes de cœur comme ceux-là qu’avec des hommes de tête comme les savants de l’université…
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— C’est pas le savoir qui compte, c’est l’avoir… pis le vouloir.
— Le savoir, ça aide à vouloir pis à avoir.
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