Le poids que j'ai vraiment à perdre n'est pas dans mes bourrelets mes bras ou mon cul... Il est dans mes peurs et mes angoisses.
Le poids, on le porte d'abord physiquement. Cependant, la charge émotionnelle que ces kilos perçus comme superflus impliquent est grandement relativisée, moquée voire ignorée. La première forme de souffrance des grosses et des gros c'est la culpabilité. Culpabilité de ne pas savoir ne pas être gros. Culpabilité d'être soit-disant dénué de volonté. Culpabilité de ne pas leur ressembler. À qui ? À ces gens parfaits qui, en réalité, n'existent pas ?
La montagne à gravir pour la perte de poids est bien plus remplie d'émotions à combattre que de calories.
« J’ai dû choisir entre être mince et suicidaire ou grosse et heureuse.. Je n’ai pas hésité très longtemps. Ne jugez pas trop vite les gros… On ne connaît pas toute leur histoire. »
Le poids que j’ai vraiment à perdre n’est pas dans mes bourrelets, mes bras ou mon cul… Il est dans mes peurs et mes angoisses.
- Ouais. Ben, voilà le problème : arrêter de manger ce qu'on veut, c'est pire que d'arrêter de fumer.....
- Ah, bon?
- Ben, oui : quand t'arrêtes de fumer, t'arrêtes complètement, tu touches plus une clope, t'es d'accord ? Rien, niet, nada, walou.
- Ouais...
- Alors que tu ne peux pas arrêter totalement de manger. Sinon tu crèves relativement vite et bien. Tu vois où je veux en venir ?
-Oh que oui !
« La montagne à gravir pour la perte de poids est bien plus remplie d’émotions à combattre que de calories. »
« Le poids que j’ai vraiment à perdre n’est pas dans les bourrelets, mes bras ou mon cul… Il est dans mes peurs et mes angoisses. »
« D’T’Facon, moi, ma bonne humeur a toujours été proportionnelle à la taille de mon cul ! »
Je suis sûre que beaucoup, au fond, préféreraient être minces et tristes que gros et heureux.