S'ils avaient pu atteindre les étoiles tout là-haut, ils n'auraient pas eu peur d'y aller. Car chez les holahos, plus ils étaient loin du sol – et des autres -, mieux ils respiraient. Ils aimaient se retrouver seuls dans leur maison-pigeonnier, profiter de leur tranquillité, sans personne à qui parler. le bonheur! Les maisons avaient tout de même des échelles des escaliers et autres cordes ; il fallait bien descendre sur terre, quelquefois! Être continuellement perché était impossible : il fallait satisfaire certains besoins vitaux… Quoique depuis l'arrivée de Piou, un petit holaho agile et serviable, rare était celui qui quittait son logis. Piou allait d'une maison à l'autre transmettre les nouvelles. Il faisait le lien entre eux tous, car c'est bien beau de s'installer dans une bulle mais parfois il est nécessaire d'échanger des idées et des sentiments… Mais le pauvre Piou, éreinté, était tellement sollicité, qu'il se mit à perdre le fil des conversations et s'emmêla les pinceaux. Les messages livrés furent erronés, les malentendus s'accumulèrent, les fausses informations s'entassèrent…. et les holahos se fâchèrent! S'ensuivit une dispute géantissime qui ébranla les esprits et les maisons… La chute était inévitable! Et si en fait le bonheur était là, tout en bas, au même niveau, ensemble?
Oh qu'il est beau cet album! J'aime ses couleurs vives, ses formes géométriques, ses personnages si bien croqués, les dessins en mouvement et forcément l'essentiel : l'importance de la communication, du dialogue, de la solidarité, de la fraternité et de la cohabitation harmonieuse entre les gens.
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