Crise existentielle d'un homme au mitan de sa vie comme matière à un roman d'une exquise délicatesse et sobriété.
Errant dans Jérusalem, le narrateur, une sorte d'ours misanthrope, croit voir la silhouette d'une femme avec qui il a vécu une brève mais lumineuse liaison il y a presque cinquante années.
Cette rencontre fortuite ou rêvée déclenche une longue méditation sur une vie faite d'abandons, de non choix, de protection et de solitude, éclairée par la Suie en do mineur de Bach.
D'un sujet ténu et triste,
Jean Mattern compose, en excellent stylise qu'il est, un monologue subtil et harmonieux qui procure une étrange douceur où l'on devine un sentiment d'apaisement
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