Johann passait du rire aux larmes et des détails les plus loufoques – comme la position exacte dans laquelle il avait fini sa chute avec son amant à Gand – aux considérations les plus pertinentes sur cette capacité mystérieuse de la musique à nous émouvoir. Pourquoi une modulation, une quinte mineure, une montée chromatique ont-elles ce pouvoir sur nous ?
Quel est ce langage secret que notre corps comprend quand nous jouons ou écoutons de la musique, ce discours sans paroles qui nous touche à notre insu, qui nous happe, nous mord, nous étreint ?
« Pourquoi aimons-nous Schubert et Bach plutôt que Berlioz ou Wagner ? Ou l’inverse ? On a beau faire des heures de solfège, puis encore autant d’heures à s’acharner sur nos cordes, seul ou en orchestre, plus on avance, plus l’énigme s’épaissit, non ? »
Mais ces vagues de tristesse qui nous frappent dans les moments les moins appropriés, c'est peut-être cela, le deuil.
Pourquoi une modulation, une quinte mineure, une montée chromatique ont-elles ce pouvoir sur nous ?
Quel est ce langage secret que notre corps comprend quand nous jouons ou écoutons de la musique, ce discours sans paroles qui nous touche à notre insu, qui nous happe, nous mord, nous étreint ?
p. 130 l'humanité a besoin de musique, car elle seule peut faire danser notre âme.
Tout en elle me donnait envie de cette liberté que je ne possédais pas.
Les livres m'ont permis de tenir depuis plus de dix ans
La musique, quand elle sonne juste, déplore et console en même temps, elle chante la beauté du monde et se lamente de notre solitude irréductible. L’humanité a besoin de musique, car elle seule peut faire danser notre âme
p. 55 Mais une fois que cette idée avait traversé mon esprit, il m'était impossible de penser à autre chose. Y renoncer n'était déjà plus une option malgré l'absurdité d'une telle entreprise, mais le désir est ainsi fait et lorsqu'il nous affleure, touche, contamine, pas moyen d'y échapper.
p. 22 Mais ces vagues de tristesse qui nous frappent dans des moments les moins appropriés, c'est peut-être cela le deuil.
p. 14 la beauté ne rachète pas la bêtise.