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Critique de Nono19
Mais qu'est-ce qu'il est détestable ce Bel-Ami (qui porte très mal son surnom)! Dans le Paris du XIXème siècle, Georges Duroy, fils de paysans, veut réussir dans la vie. Il utilise ses connections et surtout les femmes qu'il rencontre pour se hisser dans la société. Et il est doué, le gredin. Duroy est séduisant, charmeur, et séduit les femmes d'hommes importants qui sont douées pour tirer les ficelles en privé.
Le plus irritant chez cet homme est qu'il n'est jamais satisfait! A chaque fois, qu'il obtient la lady et les avantages qui vont avec, il en veut plus et enrage de voir d'autres réussir mieux que lui.
A force de machinations, il parviendra au sommet non sans briser quelques destins et coeurs dans son sillage.
L'histoire est intéressante même si j'ai méprisé le héros de toute mes forces et eus envie de secouer cette Mme Walter un bon nombre de fois en lui demandant d'avoir un peu d'amour propre.
Mais justement, je n'ai pas été émue, touchée ni emmenée par ce parvenu sans coeur.
Les réflexions sur la vie et la mort sont prenantes car elles remuent quelque chose en nous. J'ai aimé la métaphore de la pente qu'on grimpe jusqu'au sommet puis on a n'a plus le choix, il faut la redescendre qu'on le veuille ou non. Les morts de Forestier et de Vaudrec seront l'occasion pour Duroy de se rendre compte de la fragilité de la vie et de son temps limité. Malheureusement, ce constat ne fera que le conforter dans l'idée qu'il faut réussir au plus vite quelqu'en soit le prix.
Alors oui, c'est un roman classique bien écrit, racontant une histoire réaliste mais malheureusement il m'a manqué une dimension émotionnelle. Bel-Ami est bien trop froid, sournois, et matérialiste à mon goût.
Le plus irritant chez cet homme est qu'il n'est jamais satisfait! A chaque fois, qu'il obtient la lady et les avantages qui vont avec, il en veut plus et enrage de voir d'autres réussir mieux que lui.
A force de machinations, il parviendra au sommet non sans briser quelques destins et coeurs dans son sillage.
L'histoire est intéressante même si j'ai méprisé le héros de toute mes forces et eus envie de secouer cette Mme Walter un bon nombre de fois en lui demandant d'avoir un peu d'amour propre.
Mais justement, je n'ai pas été émue, touchée ni emmenée par ce parvenu sans coeur.
Les réflexions sur la vie et la mort sont prenantes car elles remuent quelque chose en nous. J'ai aimé la métaphore de la pente qu'on grimpe jusqu'au sommet puis on a n'a plus le choix, il faut la redescendre qu'on le veuille ou non. Les morts de Forestier et de Vaudrec seront l'occasion pour Duroy de se rendre compte de la fragilité de la vie et de son temps limité. Malheureusement, ce constat ne fera que le conforter dans l'idée qu'il faut réussir au plus vite quelqu'en soit le prix.
Alors oui, c'est un roman classique bien écrit, racontant une histoire réaliste mais malheureusement il m'a manqué une dimension émotionnelle. Bel-Ami est bien trop froid, sournois, et matérialiste à mon goût.
