Je poursuis ma découverte des grands auteurs et des classiques de la littérature avec
La Maison Tellier de Guy de
Maupassant.
Quel régal !
Je comprends l'engouement que suscite ce genre d'écrivain.
D'ailleurs
Maupassant n'est-il qu'écrivain ?
Parce que la plume est magnifique, à tel point que parfois j'ai cru qu'un pinceau la remplaçait.
Ce n'est pas un roman qui s'offrait à moi, c'était une galerie d'art aux tableaux plus sublimes les uns que les autres.
Ah qu'elles sont belles les femmes chez
Maupassant, quelles que soit leur silhouette, maigres ou bien en chair, nos yeux s'écarquillent quand on les croise.
La Maison Tellier c'est une maison close, tenue d'une main de fer dans un gant de velours par Madame.
À ce récit succèdent huit autres nouvelles d'égale valeur.
Chez
Maupassant l'on devine les plaisirs, les amours, les chagrins, l'on s'émerveille, l'on rit parfois.
Chez
Maupassant, qu'elles soient femmes, maîtresses, mères, patronnes ou employées les femmes font tourner les têtes des hommes.
Chez
Maupassant les hommes ont envie de ces femmes, ils gagnent parfois leur coeur, mais il leur faut s'abaisser, se battre, séduire, ou pire violenter, de toute façon, à la fin ce sont elles qui gagnent.
Maupassant c'est aussi les rivières, les frêles embarcations, les canotiers, les guinguettes où l'on danse, c'est une nappe étendue sur un coin de verdure à l'ombre d'un saule, c'est un verre de vin ou de champagne, c'est des rires, des larmes, des chansons.
Croyez-moi, dans l'ambiance actuelle, il n'y a pas mieux pour s'évader que de lire ce genre d'ouvrage.