Une fois n'est pas coutume, la belle prose de Guy de
Maupassant ne m'a pas entièrement enchantée. Ce n'est pas vraiment son style qui est à critiquer mais la situation des femmes qui m'ont toutes semblées assez naïves, veines, futiles ou mauvaises. Dans ce recueil de quatorze nouvelles dont la plus longue est intitulée "Le rosier de Madame Husson" elles ont rarement de beaux rôles. C'est comme si
Guy de Maupassant avec quelques comptes à régler avec la gente féminine pour décrire des portraits si antipathiques. À commencer par la Bigote Madame Husson qui tient absolument à décerner chaque année un prix de vertu à une rosière. Évidemment aucune fille ne peut y prétendre et c'est donc un jeune garçon qui sera le rosier. Mais le prix qui
lui sera décerné ne
lui permettra pas de rester respectable toute sa vie, c'est le moins qu'on puisse dire.
Maupassant en profite pour nous faire une leçon d'histoire sur la Forteresse de Gisors avec sa tour du prisonnier mais la description de l'univers provincial est critique sans être vraiment drôle. Il se moque des normands qui ont l'esprit de clocher à une exception près "La Martine" la seule nouvelle qui vente les qualités d'entraide et d'amitié.
J'ai noté aussi que
Guy de Maupassant fait référence aux autres écrivains de l'époque comme
Alphonse Daudet ou Émile
Zola. C'est plutôt fair-play de sa part même s'il le fait avec un humour narquois.
Commenter  J’apprécie         60