« Tu m'as raconté ma vie ! » a dit Tavic, le père de l'auteur, en refermant «
Quai de l'île Sonnante » …
Confidence pleine d'émotion d'
Ivan Maurer rencontré en dédicace !
Le besoin impérieux de faire revivre sa grand-mère et de ressusciter l'histoire familiale dont les souvenirs s'étaient effacés entre non-dits et oubli ont donné naissance à un roman qui restera gravé dans ma mémoire.
Octobre 1942.
Quai de l'île Sonnante, sur les bords de la Vienne, Georgette s'éloigne pour toujours. Dans son esprit malmené, une digue s'est rompue. le flot qui l'emporte est plus puissant que son amour pour ses enfants.
Un geste désespéré pour fuir une vie bouleversée par le bruit des bottes de l'envahisseur. Fuir l'emprise de la misère. Fuir aussi la culpabilité…
À travers la parole du très jeune Tavic, l'auteur imagine les mois qui ont précédé le drame, confrontant l'innocence de l'enfance aux conséquences tragiques d'une époque tourmentée.
Février 1942. Tavic joue à la guerre avec Paulot, son grand frère de 8 ans. Comme leur papa… mais lui, les allemands l'ont gardé. Depuis leur maman peine à les élever. Depuis leur maman est triste.
Paulot avait demandé : « Pourquoi tu ne veux pas que le cordonnier nous donne du fromage ? » Elle avait soupiré mais n'avait pas répondu…
La qualité d'écriture d'
Ivan Maurer transcende les émotions. Émotions d'enfants, de mère, de femme,… de vie !