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Citations sur L'amour dans l'âme (La chaîne d'amour) (63)

Ce navire est encore plein du souvenir d'hommes et de femmes qui se sont beaucoup aimés et qui sont morts.
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Elle ne fait plus partie de la mer. Elle ne glissera plus sur la surface de l'eau, libre et triomphante. Elle ne répondra plus à l'appel de l'aventure, ni à celui de la beauté, ni à celui des ciels blancs. La chanson des tempêtes est un souvenir du passé. Elle ne connaîtra plus le baiser de l'écume, le bruit des chaînes, le gonflement des voiles, les chansons et les rires des hommes.
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Janet, Joseph, Christopher, Jennifer : ils demeuraient tous unis par un étrange et même amour, par un même esprit d'inquiétude et de souffrance, par une semblable et intolérable passion pour la beauté et l'indépendance. Ils avaient tous rêvé de mystérieuses aventures et de chemins inconnus, mais n'avaient trouvé de paix qu'à Plyn et les uns par les autres.
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Bien que le soleil fût déjà haut dans le ciel, la petite ville était encore toute baignée de brouillard matinal. Celui-ci s'étirait sur Plyn à la façon d'un voile, enveloppant le paysage d'une atmosphère irréelle, et chaque objet semblait immatérialisé par les doigts d'une fée. La marée baissait, les eaux se retiraient doucement du port et se mêlaient silencieusement à la mer tranquille et sereine. Aucun nuage, aucun souffle de vent ne venait ternir la calme beauté du ciel encore blême. Une mouette, un instant, surgit de l'horizon, ses larges ailes étendues vers le soleil, puis poussa un cri, plongea et alla se perdre dans la brume d'en bas.
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Janet, Joseph, Christopher, Jennifer : ils demeuraient tous unis par un étrange et même amour, par un même esprit d’inquiétude et de souffrance, par une semblable et intolérable passion pour la beauté et l’indépendance. Ils avaient tous rêvé de mystérieuses aventures et de chemins inconnus, mais n’avaient trouvé de paix qu’à Plyn et les uns par les autres ; à chacun d’eux, la mort avait arraché celui qu’il aimait, sans arriver à rompre les multiples liens qui les unissaient tous dans un même esprit d’amour.
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She was crouched half kneeling in the grass, her hands flung out and clenched, her head thrown back. Her clothes were drenched with the spray and the rain, and her long dark hair fell wild abut her face.

On her cheeks were the marks of her own tears, and those of the train from Heaven. Her teeth were biting into her torn lips, and blood ran at he corner of her mouth. The light in her eyes was savage primitive, the light of the first animal who walked the earth, and the first woman who knew pain.
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I have no reckoning in my mind of what is past, nor that which is to be,' said she, 'but all I know is there's no space of time here,, nor in our world, nor any world hereadter. There be no separation for us, no beginnin' and no end - we'm cleft together you an'I, like the stars to the sky.'
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When she opened her eyes for a moment there was a mist about her, and when it dissolved she saw kneeling beside the cliff with his head bowed in his hands, the figure of a man. She knew that he was filled with despair and bitterness, and that his poor lost soul was calling to her for comfort.

She went and knelt beside him, and held his head to his breast, while she stroked his grey hair with her hand. [...]

And she knew him to belong to the futur, when she was dead and in her grave, but she recognised him as her own.

"Hush, my sweet love, hush, and cast away your fear. I'm beside you always, always, an' there's non who'll harm you."
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La guerre a tué Harold et Willie. Pourtant, il fut un temps où ils étaient vivants. Ils riaient, ils jouaient avec elle. Elle les a touchés de ses mains. Aujourd'hui, il ne reste d'eux que deux télégrammes et deux lettres d'officiers inconnus. Elle aura beau les appeler dans ses moments de tristesse, ils ne viendront pas. Bientôt leurs photographies lui paraîtront irréelles, comme la photographie de papa. Bientôt ce seront de vrais morts. Elle-même, lorsqu'elle sera devenue une grande personne, elle jettera de temps en temps un coup d’œil sur leurs portraits déjà démodés et dira : "C'étaient mes frères". Ils n'auront même pas la réalité d'un vieux jouet, qu'on retrouve dans un placard, plein de poussière et lourd de reproches...
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Poussière ! La vie n'a pas de sens. Elle n'est qu'une question de temps, entre la naissance et la mort, une onde à la surface de l'eau. Janet avait souffert et aimé. Elle avait connu la beauté comme la douleur. Et voici qu'elle n'existait plus, dévorée par la terre indifférente, avec, pour tout souvenir, quelques lettres maladroites gravées sur un morceau de rocher.
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