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Citations sur Ma cousine Rachel (80)

Pars si tu veux dis-je, mais pas tout de suite. Donne-moi encore quelques semaines à garder dans mon souvenir. Je ne suis pas un voyageur. Tu es pour moi le monde.
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[...] ... Tard dans la nuit, bien après minuit, la laissant endormie, je revins dans le boudoir. Le mouchoir y était toujours mais la lettre [du supposé amant de Rachel] avait disparu. Je regardai la cheminée, il n'y avait pas de cendres dans l'âtre. J'ouvris les tiroirs du bureau, y trouvai tous ses papiers en ordre, mais de lettre point. Elle n'était ni dans le classeur ni dans aucun des petits tiroirs que j'ouvris. Un seul était fermé à clef. Je pris mon couteau et le glissai dans la fente. J'y aperçus quelque chose de blanc. J'allai à ma chambre, pris mon trousseau de clefs sur ma table de chevet et essayai la plus petite. Elle tourna, le tiroir s'ouvrit. J'y mis la main et en sortis une enveloppe, mais mon excitation fut déçue, car ce n'était pas la lettre de Rainaldi que je tenais entre mes doigts, mais une simple enveloppe contenant des cosses remplies de graines. Les graines s'échappèrent des cosses et se répandirent par terre. Elles étaient vertes et très petites. Je les regardai et me rappelai en avoir déjà vues de semblables. Elles étaient de la même espèce que celles que Tamlyn [le jardinier] avait jetées par dessus son épaule et que celles qui jonchaient le sol de la cour de la villa Sangaletti et que la servante avait balayées.

C'étaient des graines de cytise, poison pour le bétail et pour l'homme. ... [...]
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Si ma visiteuse avait eu quelque ressemblance avec l'image que je m'en étais faite, j'aurais su comment me conduire, mais maintenant qu'elle était là près de moi, en chair et en os, mes imaginations n'étaient plus que des idées absurdes et folles qui s'effaçaient les unes après les autres et sombraient dans la nuit.
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Je n'ai jamais désiré être ailleurs qu'ici. En dehors de mes années d'études à Harrow, puis à Oxford, je n'ai jamais vécu autre part qu'en cette maison où je vins habiter à l'âge de dix-huit mois après la mort de mes jeunes parents. Ambroise, dans sa générosité bizarre, se prit de pitié pour ce petit cousin orphelin et il m'éleva comme il eût fait pour un petit chien ou un petit chat, n'importe quelle créature fragile et abandonnée privée de protection.
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La lune presque pleine était suspendue au-dessus de la baie et son visage à la joue enflée était celui d'un sorcier partageant mon secret.

p.285
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J’aime le calme d’une pièce après une réception. Les sièges sont déplacés, les coussins en désordre, tout montre que des gens se sont amusés ; et l’on revient dans le salon vide, heureux que ce soit terminé, heureux de se reposer et dire : nous voilà seuls. Ambroise me disait à Florence que cela valait la peine de supporter l’ennui des visiteurs rien que pour le plaisir de leur départ. Comme il avait raison !
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Si l'on se mettait à tuer les femmes à cause de leur mauvais caractère, tous les hommes deviendraient des assassins.
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Il ne pouvait y avoir homme plus juste, plus équitable, plus digne d'affection, plus compréhensif.
Il m'enseigna l'alphabet le plus simplement du monde en utilisant les lettres initiales de tous les jurons - il ne fut pas aisé d'en trouver vingt-six, mais il y parvint et m'avertit du même coup de ne pas en user en société.
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Je ne sais pourquoi il s'attacha à moi, mais ce fut ainsi, dit-elle. Ces choses-là ne s'expliquent pas, elles arrivent. Pourquoi tel homme s'éprendra-t-il de telle femme, quel bizarre mélange dans notre sang nous attire les uns vers les autres, qui le dira ?
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Elle continuait à me regarder, incrédule, stupéfaite comme quelqu'un qui écoute d'incompréhensibles propos dans une langue étrangère, et je songeai soudain avec angoisse et désespoir qu'il en était effectivement ainsi entre nous; tout s'était passé par erreur.
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