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Critique de marina53


Aucun crime n'avait encore été commis sur les îles de la Madeleine, dans le golfe du Saint-Laurent. Aucun jusqu'à aujourd'hui où James Cowell a été sauvagement poignardé par un cambrioleur. du moins, c'est ce que raconte sa veuve, Kirsty. L'assaillant aurait essayé de l'assassiner avant de s'en prendre à feu son mari. Parce qu'il est le seul anglophone de la Sureté du Québec, le sergent-détective, Sime Mackenzie, est envoyé sur l'île d'Entrée avec une première équipe. Tous, ou presque, soupçonnent la veuve d'avoir commis ce crime. Tous sauf Sime qui, étrangement, dès leur première rencontre, est persuadé de la connaître. C'est sur cette île balayée par des vents violents que le sergent-détective va, outre mener cette enquête, se replonger dans un passé d'un autre temps, celui de son arrière-arrière-arrière grand-père...

Loin de son Écosse natale, Peter May nous emmène sur les îles de la Madeleine, dans le golfe du Saint-Laurent où un crime a été commis. le premier pour ces îliens habitués à laisser leurs portes toujours ouvertes. Parmi l'équipe d'enquêteurs, Sime, un homme torturé, insomniaque, taciturne, brisé par son divorce et aux origines lointaines écossaises. Un homme qui, de prime abord, va douter de la culpabilité de la veuve Cowell. C'est au contact de cette dernière que l'homme va se replonger dans son lointain passé. Celui de ses aïeux qui, au cours du XIXème siècle, ont dû fuir les Hébrides vers le Canada lors de la grande famine de la pomme de terre. Peter May nous plonge dans un roman intense, fouillé, passionnant mais aussi tragique, entremêlant passé et présent qui, inexorablement, vont se rejoindre. Il dépeint avec force et fracas les magnifiques paysages sauvages des îles, les éléments qui se déchaînent mais aussi les coeurs blessés et tourmentés. Deux récits, l'un historique, l'autre policier, fascinants et troublants...
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