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Critique de stephanerenard


44 Scotland street, c'est le premier d'une série d'aventures cocasses avec une galerie de personnages qui habitent dans le même immeuble et dont nous découvrons des tranches de vie qui peuvent sembler tout à fait banales mais qui sont sublimées par le talent D Alexander McCall qui sait raconter ces petites anecdotes comme si c'était des aventures dignes de ce nom. Avec en plus une touche d'humour tout à fait subtil et British.
Les petites décisions deviennent de troublants dilemmes, les petites contrariétés deviennent des quêtes de sens.
L'art du sublimé dans le banal….

La galerie de personnages qui habitent au 44 Scotland Street ou qui gravitent autour est vivante, burlesque, surprenante mais toujours crédible et empreint d'une analyse a la fois tendre et cruelle.

Pat vient d'emménager dans une colocation au 3ème étage. Elle ne sait pas trop ou elle en est, surtout affectivement, mais elle a une personnalité curieuse et dynamique.

Elle est attirée par Bruce qui est le type même du beau gosse narcissique et insupportable qui sème les catastrophes autour de lui tellement il est aveugle au monde qui l'entoure.

Pat rencontre Dominica, une vieille ethnologue loufoque qui tentera de l'aider a résister a la séduction de Bruce. Elle trouve aussi un Job dans la galerie de peintures de Matthews, l'éternel indécis que son père prend pour un raté. Et elle croit y dénicher un tableau connu parmi les croutes.

Chapitres courts publiés au jour le jour dans un journal d'Edimbourg. Personnages croqués avec humour et finesse. Un petit chef d'oeuvre de raffinement et d'intelligence qui se déguste comme une bonne pâtisserie.

Il n'y a guère de suspense, ni d'intrigue, ce qui ne surprendra pas ceux qui ont déjà lu "le club des philosophes amateurs", mais cela n'a guère d'importance car c'est sa simplicité et sa façon de croquer le quotidien qui font son charme.

A coup sur une autre façon d'écrire, sincère et authentique, ou la véracité des personnages l'emporte sur l'intérêt de l'intrigue.
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