Citations sur Les chevaliers des Highlands, tome 7 : Le Chasseur (3)
Le père d'Erwan, téméraire a outrance et sauvage, ne cessait de s'attirer des ennuis. Il parlait avec son épée et ses poings, le plus souvent l'esprit embrumé par les vapeurs de whisky. Il ne se lassait jamais de ses trois sports favoris : les combats, l'alcool et les paris. Finlay Lamont n'avait encore jamais rencontré un défi trop fou ni trop dangereux pour lui. Lors du dernier séjour d'Ewen dans le château paternel, il avait parié qu'il pouvait affronter a mains nues toute une bande de loups... dans le plus simple appareil.
Elle leva fièrement le menton et rétorqua :
— Toutes les femmes ne désirent pas être dorlotées et protégées. Certaines d’entre nous savent très bien se débrouiller seules.
— Une langue acérée ne fait pas le poids face à une lame tranchante.
C’en était trop. Avant même d’y réfléchir, elle se pencha légèrement, sortit le sgian-dubh du fourreau attaché à sa jambe, juste au-dessus de sa botte, et le pressa à l’intérieur de la cuisse de Lamont.
— Dans ce cas, c’est une bonne chose que je sache manier les deux, déclara-t-elle.
Restait à le convaincre. Qu’il soit si difficile de persuader un homme d’accepter sa virginité était tout de même vexant.