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Critique de kuroineko


Est-il encore nécessaire de présenter Les oiseaux se cachent pour mourir, succès planétaire de l'Australienne Colleen McCullough? Que ce soit par le roman ou la saga téléfilm avec Richard Chamberlain et Rachel Ward, les amours de Meggie Cleary et du Père Ralph de Bricassart font partie désormais d'un imaginaire commun.

J'ai lu ce roman à l'adolescence, après avoir vu la série, une fois n'est pas coutume. La dimension familiale occupe une place plus importante dans le livre. Les Cleary et leur sept enfants débarquent d'Irlande pour s'installer en Australie, terre rude, sèche et sauvage en comparaison de la verte Irlande. Colleen McCullough montre l'opiniâtreté nécessaire aux nouveaux arrivants pour s'adapter à cette nouvelle contrée aux dimensions qui semblent infinies (m'ont marquée les montées et descentes de voiture pour passer chaque portail de l'immense domaine de Drogheda).

Et il y a le lien très particulier qui réunit d'emblée le père Ralph à la petite Meghan, alors une fillette à son arrivée, seule fille de la fratrie et dont Fiona, la mère, se montre sévère et comme distante. le lien évoluera avec la croissance de la jeune fille puis de la jeune femme. Relation impossible et interdite puisque Ralph est prêtre catholique. Adolescente, je me sentais naturellement plus proche de Meggie et jugeais le prêtre égoïste. C'était sans compter sur le poids moral et social de l'église à cette époque. Quel tourment ce devait être pour lui!

Les oiseaux se cachent pour mourir est un roman qui marqua mon adolescence (comme une foule de lectrices, je pense). Je ne le relirai jamais, de crainte que le charme d'alors soit rompu et ne me montre plus que des décors de carton-pâte. Autant préserver les ressentis de cette lecture.
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