Les hommes meurent pour des abstractions, les femmes pour leurs proches.
Toutes les connaissances l’intéressent. La véritable sagesse découle des fuites qui se produisent entre les disciplines.
Ces vieilles demeures n’accueillent pas favorablement la jeunesse, elles sont percluses d’histoire et de vieux souvenirs.
La loi de la rue ? Quand on est né dans cette rue, quand on a vécu dans cette rue, quand on a travaillé dans cette rue pendant cinquante ans, quand on a vu et qu’on se souvient de tous les changements qui se sont produits dans cette rue et cette ville, quand on connaît les noms écrits sur toutes les portes de toutes les maisons, quand on vient s’asseoir ici pour prendre son thé tous les matins que Dieu fait,alors, il est peut-être possible de parler de loi de la rue. Ils ne sont même pas d’ici, ils ne savent pas comment tout a toujours fonctionné, dans ce quartier ! Ses habitants n’ont jamais eu besoin de cadis, de tribunaux communautaires et de charia ! Ce qu’il faut, c’est connaître les gens, s’entretenir avec eux. Cette société est sensible à la honte. La honte est efficace. Pas la “loi de la rue”. C’est quoi ça, cette putain de loi de la rue ? Veuillez me pardonner, mon père. »
On peut aimer ces choses sans y croire pour autant
Les économies de marché privées de garde-fous font partie des armes de destruction massive les plus subtiles mais aussi les plus efficaces qui soient.
Ce qu’on nous dit au sujet de la révolution nanotechnologique, c’est qu’il s’agit de la convergence du biologique et de l’artificiel
Or sur noir, il y a tout là-haut les étoiles et au-dessous les constellations parties à la dérive des navires et des ferries qui se découpent contre une Asie constellée de gemmes. Il a en face de lui la Corne d'Or, les néons d'Eminönü et les pics des grandes mosquées illuminées par les projecteurs et couronnées par les vols circulaires des mouettes. Le taxi repart dans la clarté brouillée de Rihtim Cadessi et Georgios Ferentinou reste sur le trottoir, un obstacle que doivent contourner des promeneurs envoûtés par la nuit.
Ils rient. Un rire forcé et désespéré qui contient toutefois l’essence de tous les rires, car c’est admettre le ridicule de l’existence humaine. Une célébration de ce fait.
Ariana lui parle de son œuvre dans le domaine de la pacification internationale, ce qui lui a permis de découvrir d’innombrables pays connaissant tous le même problème : la propension qu’ont les mâles à s’entretuer.