Nanny : Journal d'une baby-sitter

Si le titre de ce roman n'est pas forcément très accrocheur pour tout le monde, le principal intérêt de ce Journal réside dans le charme de son personnage principal, une nounou new-yorkaise simple, intelligente, honnête, cultivée, qui est de surcroît passionnée d'anthropologie. le roman mélangeant comédie et drame raconte l'expérience d'une jeune femme qui, le temps de faire le point sur ce qu'elle souhaite réellement faire de sa vie, accepte le poste de baby-sitter dans une famille huppée d'un très chic quartier de New York. Mais tel que les personnages, régulièrement figés et exposés dans des vitrines de musée au cours de l'histoire, l'histoire souligne finement les absurdités de cette caste sociale dont l'héroïne va être confrontée. Ainsi, le roman jouant sur les différences sociales se présente comme une étude anthropologique d'un milieu fortuné de Manhattan où Nanny, venant d'une banlieue, découvre un tout nouvel univers déconnecté de la réalité, une toute nouvelle conception d'aimer ses enfants et de paraître en société. Elle affronte la dure réalité de la vie des nouveaux riches new-yorkais et en profite pour dénoncer, pêle-mêle, le consumérisme, la superficialité, le matérialisme, la doctrine de l'enfant-roi, le cloisonnement des classes sociales et autres poncifs. L'inattendu, c'est qu'elle le fait avec un certain charme et sans tomber dans le pathos énervant d'un certain nombre d'autres livres. Elle montre concrètement les conséquences de chacun de ces phénomènes, et en profite au passage pour nous faire rire un bon coup. Mais c'est avec tendresse que l'on voit Nanny s'occuper du jeune garçon dont les parents s'éloignent de jour en jour car le père semble davantage être préoccupé à gérer ses affaires tandis que la mère, femme mal aimée et mal aimante passe la plus part de son temps à organiser son agenda autour de brunchs, virées shoppings et oeuvres de bienfaisance, histoire de faire bonne impression dans la haute société. Bien que le sujet du roman est traité légèrement grâce à l'humour et que son scénario se révèle plutôt convenu, le Journal d'une baby-sitter démontre tout en passant un bon moment et efficacement que les enfants ont besoin de quelqu'un qui les aime pour qu'il puisse pleinement s'épanouir.

Ce roman donne en plus à réfléchir sur l'avenir que l'on se construit petit à petit, en ne prenant pas la route la plus simple. de toutes façons, tous les chemins mènent à Rome, alors pourquoi ne pas emprunter des détours et contours pour y arriver, ça ne manquera pas de nous enrichir.

Donc en mélangeant le tout on obtient un roman pétillant, humoristique, touchant et crédible.

Histoire d'une baby-sitter qui travail pour la riche société New-Yorkaise. Les auteurs ont-elles même travaillée comme baby-sitter à New York et ce livre est tiré de leur expérience. Cela fait vraiment peur comme les baby-sitters sont traitées… J'ai beaucoup ri en lisant ce livre et les situations coquasse dans les quelles se trouve Nanny mais j'ai de la peine a croire qu'on puisse les traiter comme cela…

Une belle surprise à laquelle je ne m'attendais pas du tout. On suit les aventures d'une jeune étudiante, qui accepte un poste de Nanny chez une riche famille New-Yorkaise. Alors bien sûr, on a l'impression d'écumer les clichés : parents peu présents, infidélités, enfants surbookés par les activités extra-scolaires, vacances dans les Hamptons, règne de l'apparence, ... Mais tout cela sonne tellement le vécu que je me suis surprise à ressentir une infinie tristesse pour le petit garçon, Grayer, dont cette Nanny a la charge.
En ressort un livre, presque un témoignage, plutôt féroce et rempli d'ironie sur ce microcosme des riches new yorkais qui s'érigent en parents modèles, mais sont surtout plutôt indignes...

Je l'ai lu en français et en anglais, c'est un chouette livre détente et bonne humeur. Pour tous ceux qui ont un jour gardé des enfants, c'est très parlant et parfois un peu cliché mais tellement drôle. le personnage principal est attachant et "normale", on peut facilement s'y identifier. C'est pas le livre du siècle mais ça se lit avec grand plaisir.