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Critique de florencem
Je vous l'avoue tout de suite, j'ai un avis assez mitigé concernant ce roman. J'avoue aussi avoir assez appréhendé ma lecture au vu des autres critiques plutôt négatives. Mais je suis du genre à vouloir me faire ma propre opinion sur les choses donc j'ai tenté l'expérience... car après tout le résumé me tentait bien.
La façon d'écrire est plutôt... originale et audacieuse. C'est bien la première fois que je lis un roman de la sorte. C'est dérangeant car les phrases courtes qui s'enchaînent donnent l'impression que l'histoire nous est racontée par une voix monocorde qui ne révèle que des faits bruts. C'est un peu comme lire un contre rendu médical ou scientifique. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Janie au début à cause de cela. Ce côté "sans émotion" de la narration n'aide vraiment pas le lecteur. Sans compter que rentrer dans l'histoire s'avère aussi très difficile. Les phrases courtes à répétition font qu'on en apprend le strict minimum, alors qu'on voudrait en savoir beaucoup plus, pas tout, bien entendu, mais certains détails manquent cruellement.
Et puis au fil de la lecture, ce défaut s'atténue plus ou moins. le fait qu'il y ait beaucoup plus de dialogues aide énormément, sans compter qu'on finit par s'habituer au style de l'auteur, ce qui permet de passer outre le côté "médicalisé" de l'écriture. Et finalement, je me suis parvenue à m'attacher à Janie. Les relations qu'elle construit avec Carrie, et aussi Cabel aident beaucoup. C'est un peu grâce à ces deux relations là que l'histoire prend tout son sens à mon avis. Cependant, et cela concerne un autre personnage également, j'ai trouvé que Carrie ne donnait pas l'impression d'être si sincère que cela... Je ne sais pas d'où vient ce sentiment mais tout le long du roman, j'ai eu peur qu'elle trahisse Janie. Et clairement, c'était dérangeant. L'autre protagoniste concerné est la mère de Janie qui est aussi un mystère pour moi. Je me pose pas mal de questions à son sujet surtout à cause de son comportement vers la fin du tome. Là aussi, c'est juste une sensation plus qu'autre chose.
Le moment clé de Wake reste, et ce qui a fait que ma lecture a été plus sympathique, l'instant où Janie décide de prendre son don à bras le corps. Elle ne veut plus être la victime et tous les passages qui montrent et expliquent comment elle s'y prend sont plutôt bien tournés et donnent un regain d'intérêt à l'histoire.
Il y a cependant des éléments qui m'ont chagriné outre le style de l'auteur. J'ai trouvé un manque de cohérence et d'explications à de nombreuses reprises. Par exemple : la révélation du don de Janie. Cela passe comme une lettre à la poste, acceptation en 10 secondes top chrono... L'attitude de Janie fasse à Cabel également : elle veut des explications et lui parler, mais elle l'évite... Hum... La révélation sur Cabel ensuite qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Martha, un personnage intéressant, mais qui comme Cabel nous offre un scoop sans qu'on approfondisse plus après... Ce n'est pas forcément dérangeant pour la lecture dans sa globalité, mais j'ai trouvé cela un peu... bâclé, comme si l'auteur n'allait pas au bout de son univers en lui donnant plus de poids et de crédibilité.
Et pourtant, au final avec du recul, j'ai bien aimé le roman. Ce n'est pas la lecture du siècle, bien entendu, mais il y a du potentiel. Wake est une trilogie, mais par contre, et je n'arrive pas à savoir si je poursuivrai l'aventure avec Janie et Cabel. J'ai un peu peur de retrouver les défauts de ce premier tome et de finir par me lasser. D'autant plus que Wake se suffit presque à lui-même, car il n'y a pas vraiment de questions en suspens.
La façon d'écrire est plutôt... originale et audacieuse. C'est bien la première fois que je lis un roman de la sorte. C'est dérangeant car les phrases courtes qui s'enchaînent donnent l'impression que l'histoire nous est racontée par une voix monocorde qui ne révèle que des faits bruts. C'est un peu comme lire un contre rendu médical ou scientifique. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Janie au début à cause de cela. Ce côté "sans émotion" de la narration n'aide vraiment pas le lecteur. Sans compter que rentrer dans l'histoire s'avère aussi très difficile. Les phrases courtes à répétition font qu'on en apprend le strict minimum, alors qu'on voudrait en savoir beaucoup plus, pas tout, bien entendu, mais certains détails manquent cruellement.
Et puis au fil de la lecture, ce défaut s'atténue plus ou moins. le fait qu'il y ait beaucoup plus de dialogues aide énormément, sans compter qu'on finit par s'habituer au style de l'auteur, ce qui permet de passer outre le côté "médicalisé" de l'écriture. Et finalement, je me suis parvenue à m'attacher à Janie. Les relations qu'elle construit avec Carrie, et aussi Cabel aident beaucoup. C'est un peu grâce à ces deux relations là que l'histoire prend tout son sens à mon avis. Cependant, et cela concerne un autre personnage également, j'ai trouvé que Carrie ne donnait pas l'impression d'être si sincère que cela... Je ne sais pas d'où vient ce sentiment mais tout le long du roman, j'ai eu peur qu'elle trahisse Janie. Et clairement, c'était dérangeant. L'autre protagoniste concerné est la mère de Janie qui est aussi un mystère pour moi. Je me pose pas mal de questions à son sujet surtout à cause de son comportement vers la fin du tome. Là aussi, c'est juste une sensation plus qu'autre chose.
Le moment clé de Wake reste, et ce qui a fait que ma lecture a été plus sympathique, l'instant où Janie décide de prendre son don à bras le corps. Elle ne veut plus être la victime et tous les passages qui montrent et expliquent comment elle s'y prend sont plutôt bien tournés et donnent un regain d'intérêt à l'histoire.
Il y a cependant des éléments qui m'ont chagriné outre le style de l'auteur. J'ai trouvé un manque de cohérence et d'explications à de nombreuses reprises. Par exemple : la révélation du don de Janie. Cela passe comme une lettre à la poste, acceptation en 10 secondes top chrono... L'attitude de Janie fasse à Cabel également : elle veut des explications et lui parler, mais elle l'évite... Hum... La révélation sur Cabel ensuite qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Martha, un personnage intéressant, mais qui comme Cabel nous offre un scoop sans qu'on approfondisse plus après... Ce n'est pas forcément dérangeant pour la lecture dans sa globalité, mais j'ai trouvé cela un peu... bâclé, comme si l'auteur n'allait pas au bout de son univers en lui donnant plus de poids et de crédibilité.
Et pourtant, au final avec du recul, j'ai bien aimé le roman. Ce n'est pas la lecture du siècle, bien entendu, mais il y a du potentiel. Wake est une trilogie, mais par contre, et je n'arrive pas à savoir si je poursuivrai l'aventure avec Janie et Cabel. J'ai un peu peur de retrouver les défauts de ce premier tome et de finir par me lasser. D'autant plus que Wake se suffit presque à lui-même, car il n'y a pas vraiment de questions en suspens.
