Il y a des livres qui vont nous marquer pour toujours, d'autres pour lesquels nous aurions dû passer notre chemin, entre il y a ceux qui laissent un goût mitiger, une saveur "je t'aime moi non plus". Il y a "
l'été à Kingdom Fields". Un roman graphique particulier, puisque nous nous retrouvons avec très peu d'écrits, principalement des bulles sans texte, des couleurs "fades" choisis volontairement pour un côté immersif au même titre que les bulles pour évoquer des bruits. Cette BD raconte simplement un moment de vie, entre une maman et ses deux enfants en vacances à
Kingdom Fields dans un camp de bungalows. On évoque la relation entre une mère et ses enfants, une relation plus facile avec sa plus jeune qu'avec son aîné adolescent, la relation entre un frère et sa soeur, l'adolescence, les vacances en famille... Dans cet ouvrage je le répète on est seulement sur une parenthèse de leur vie, on évoque leurs vacances, il n'y pas d'action, pas d'aventures particulières, il ne se passe rien de réjouissant. Au contraire, on ressent la mélancolie et l'ennui de l'adolescent.
Jon McNaught parvient à nous transmettre les émotions des personnages par un jeu de couleurs, sans avoir besoin d'user de mots et ce côté est très puissant. Néanmoins, je me suis donc ennuyée avec cette BD que je ne compte pas relire.