Georgina Kincaid, tome 3 : Succubus Dreams

Je suis l’instrument de la vague de chaos et de destruction d’une divinité primordiale et toute-puissante.
Tu pousses un peu, rétorqua Dante sur un ton jovial. A t’entendre, on dirait que tu travailles chez Google…

L’idée d’une créature qui s’introduirait en moi et me dépouillerait de ma vie me rendait malade. J’étais néanmoins pleinement consciente de mon hypocrisie – après tout, je faisais la même chose.

Que des esprits s'invitent dans ma chambre à coucher et dans mes rêves, passe encore. Mais qu'une monstrueuse entité primordiale du chaos qui avait joué un rôle déterminant dans la création du monde s'en mêle, ça dépassait l'entendement.
Un peu comme si Dieu avait décidé de s'arrêter chez moi pour manger des gaufres avant d'aller au travail.

_ Disons que... si tu ne sais pas vraiment quoi leur dire, essaie simplement de leur proposer de coucher avec toi. C'est un peu lourd, mais ça finira par marcher.
Elle ricana.
_ Bien sûr. ça paraît tellement simple.
_ Parce que c'est tellement simple, répliquai-je. (Je m'adressai à Hugh, de retour des toilettes.) Tu veux baiser?
Il ne sourcilla même pas.
_ Ok. Le temps de payer l'addition.
Je me retournai vers Tawny.
_ Tu vois?
_ Une minute, fit Hugh, une main sur son manteau. Tu n'étais pas sérieuse?
_ Tu as servi d'exemple instructif, l'informa Peter.
_ Merde.

— Pas étonnant que les succubes passent aussi facilement pour des mortelles. Question prise de tête et absence totale de rationalité, l'imitation est parfaite.

« - Georgina, répéta-t-il d'une voix basse et rauque. (J'eus de nouveau l'impression de fondre.) Sais-tu pourquoi la légende veut que les succubes rendent visite aux hommes dans leur sommeil?
- Pourquoi?
J'avais une toute petite voix.
- Parce que je rêve de toi toutes les nuits. »

« Quand j'ouvris ma boîte de Granola, elle était vide.
- Hé! Protestai-je en l'emportant avec moi au salon. Qui a fini la boîte? Il en restait deux ce matin.
Carter prit la parole pour la première fois.
- J'avais faim.
Je lui lançai un regard incrédule.
- Tu as mangé les deux?
- J'avais faim, répéta-t-il, pas l'air contrit le moins du monde. »

« Il s’appelait Niphon, et c’était un démon, tout comme mon ami Hugh. Et, à l’instar de tous les démons, Niphon n’avait réellement que deux occupations. Il exécutait les tâches administratives que lui confiaient ses supérieurs et – beaucoup plus important – il concluait des contrats avec les mortels, négociant et achetant des âmes pour le compte de l’enfer. Et Niphon avait acheté la mienne. »

Quand j'ouvris ma boîte de Granola, elle était vide.
_ Hé! protestai-je en l'emportant avec moi au salon. Qui a fini la boîte? Il en restait deux ce matin.
Carter prit la parole pour la première fois.
_ J'avais faim.
Je lui lançai un regard incrédule.
_ Tu as mangé les deux?
_ J'avais faim, répéta-t-il, pas l'air contrit le moins du monde.

Un couple est une relation symbiotique. Il faut être deux pour que ça marche, il faut aussi être deux pour la mener à l’échec.