On ne peut pas laisser passer une chance qu’on n’a jamais eue.
Il y a toujours de la place pour le bien, même quand le mal semble triompher. Et l’inverse est vrai aussi : le mal persiste, en dépit des efforts des plus vertueux.
—Tout est possible. Et n’y vois pas un cliché, ajouta-
t-il, sans doute en réaction à ma grimace. C’est la
vérité. Les mortels — et les mortels devenus
immortels — ne le croient pas toujours; c’est en
exploitant cela que l’enfer a réussi à prendre pied
dans ce monde. Et je ne dis pas qu’il suffit d y croire
pour que ça arrive. Les choses ne tournent pas
toujours pour le mieux, mais les miracles sont bien
réels, Georgina. Il faut juste que tu trouves la force
de t’extirper hors de la boue pour les faire se
produire. Tu dois courir le risque.
Après ça, je méritais vraiment une cigarette. Carter
en avait probablement sur lui. Je fis de mon mieux
pour le gratifier d’un maigre sourire.
—Facile à dire. Et toi, est-ce que tu peux faire des
miracles?
—J’essaie, dit-il. J’essaie. Et toi?
Et sur ces mots, il se volatilisa avant que j’aie le
temps de lui taper une cigarette.
Putain, ces anges...
" La vie imite l'art, bien plus que l'art n'imite la vie. " Oscar Wilde
_ Comment Carter a fait pour dénicher ce gars, déjà? demanda Cody.
_ Les voies de Carter sont impénétrables, dit Hugh. Impénétrables, enfumées et alcoolisées.
Il me sourit aussi, avec nervosité, avant de fermer la porte. Je croisais les bras et attendis une minute, pendant laquelle Roman, invisible, déclara:
_ C'est ridicule. Tu aurais dû débarquer en costume de livreuse de pizza.
_ Hé, la robe mouillée est une technique imparable. ça marche chaque fois.
"Hugh était assis à côté d’elle, avec, sur le visage, l’expression enjôleuse réservée aux femmes qu’il espérait séduire. Simone le regarda avec le même sourire courtois qu’elle m’avait adressé à mon arrivée. Elle se leva et tendit la main. Sa signature immortelle sentait la violette et évoquait un air de violoncelle au clair de lune.
- Tu dois être Georgina. Ravie de te connaître, dit- elle, sans se départir de cette expression polie qui, je le voyais bien, n’était pas feinte.
Elle n’était pas espiègle ou particulièrement charmante. Elle ne me manifestait pas la moindre hostilité, comme c’est souvent le cas entre succubes, ni même le genre de sarcasmes tout miel tout aussi fréquents entre nous. Elle était juste aimable, sans plus. Elle était... insipide."
Après ça, je méritais vraiment une cigarette. Carter en avait probablement sur lui. Je fis de mon mieux pour le gratifier d’un maigre sourire.
—Facile à dire. Et toi, est-ce que tu peux faire des miracles?
—J’essaie, dit-il. J’essaie. Et toi?
Et sur ces mots, il se volatilisa avant que j’aie le temps de lui taper une cigarette.
Putain, ces anges...
« Jérôme jette un regard a Carter.
-Tu vois ? Tout est réglé.
Carter ne réagit pas.
-Et maintenant ? Demanda-t-il.
-Maintenant ? ( Le regard de Jérôme tomba de nouveau sur moi). Maintenant, Georgina fait un gros dodo.
-Quoi ? Criai-je. Non ! Pas après... Non. Je ne dormirais plus jamais.
Jérôme faillit sourire avant de me toucher le front. Je m'endormis. »
« Les miracles sont bien réels, Georgina. Il faut juste que tu trouves la force de t'extirper hors de la boue pour les faire se produire. Tu dois courir le risque. »