Hot in Chicago, tome 2 : Retour de flamme

- Se nourrir, jouir et respirer, les trois piliers de la vie.

- Tu es un connard de première catégorie, Eli Cooper.
Il sourit et lança, par-dessus son épaule :
- Apprends-moi plutôt quelque chose que je ne sache pas déjà !

- Est-ce qu'on pourrai en parler, entre adultes ?
- Nan, j'me sens très gamine, là, maintenant.

"Le feu est plus fort que le sang, disait Sean. Défends ceux que tu aimes jusqu'aux dernières cendres."

Chapitre 1 :
" Il s'assit, bien qu'elle ne l'ait pas invité?
- Comment se passe votre rendez-vous ?
- Très bien. mais je doute que mon cavalier apprécie un plan à trois.
Elle avait à peine prononcé ces mots qu'elle aurait voulu les ravaler. Elle vit apparaître le petit sourire du maire, comme une vulgaire au coin de ses lèvres charnues.
- Personne ne voudrait vous partager, c'est certain, Alexandra. Mais vous êtes si difficile qu'il faudrait sans doute plusieurs officiers de police pour vous maîtriser.
Elle ne releva pas qu'il savait que son rencard était de la police et laissa échapper un soupir d'ennui.
- Alors, la campagne se traîne ce soir ? Je comprend que vous ayez envie de sortir un peu, si on se fie à vos derniers petits chiffres. (Elle émit un sifflement de dérision.) Moins de deux mois avant les élections et vous plongez sous les quarante pour cent...
- Seuls les résultats du grand soir m'importent.
- C'est sûr, mais enfin vous n'avez pas de bébés à embrasser et de mères de famille à séduire ? (Ou de sponsor à sucer ?) Je ne voudrais pas vous retenir.
- Avec votre nouvelle popularité, c'est vous que je devrais rallier dans mon équipe, amis ce serait ingérable : qui peut savoir ce que vous risquez de dire d'une minute à l'autre ?
Alex prit son cocktail fruité, un Call-a-cab, qu'elle leva mentalement à sa bouche ingérable, alors qu'elle se contentait d'en boire élégamment une gorgée, loin des bonnes goulées qu'elle avait coutume d'avaler. L'instant aurait été idéel pour que son compagnon de ce soir fasse son grand retour...
- Vous ne manquez jamais de me faire donner le pire de moi-même, monsieur le maire.
- Oh, ce n'est pas très difficile de vous énerver, Alexandra, avec toute cette passion contenue qui ne demande qu'à s'échapper..."