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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avant toute chose je tiens ici à remercier la maison d'édition Daphnis et Chloé ainsi que Babelio pour m'avoir envoyé ce roman dans le cadre de l'opération Masse critique du mois de septembre.
Sans l'opération Masse critique je n'aurais sans doute jamais lu ce roman et cela aurait été dommage car ce fut une belle découverte qui ne m'aura pas laissé indifférent. j'ai tout d'abord été un peu déstabilisé par la succession de court paragraphe que constitue ce roman (je n'avais encore jamais lu de roman présenté sous cette forme) puis peu à peu je n'y ai plus fait attention étant trop absorbé par l'intrigue. Huit mois pour te perdre est un roman à double voie: on alterne d'un chapitre sur l'autre sur le personnage d'Emma et de Dunja. Emma mère du seul véritable rayon de soleil de ce roman qu'est Bruno alors âgé de seulement quelque mois, Emma personnage très investie dans son travail dont l'attitude m'a au début laissé plus que perplexe avant que Marie-Diane Meissirel nous donnent les premiers éléments pouvant expliquer celle-ci. Dunja qui a la soixantaine bien qu'usée par une vie de travail va devenir la nourrice de Bruno mais qui va dans les faits avoir un bien plus grand rôle que cela dans le début de vie de Bruno. Ce livre touchant nous fait découvrir au fil des pages deux femmes en souffrances, deux femmes différentes mais qui toutes les deux n'auront pas été épargné par la vie. Il est ici question de la difficulté d'être mère, d'élever son enfant seul et ici de surcroit dans un contexte qui est loin d'être simple pour ses deux mères qui n'auront pas su se parler, s'écouter, s'entraider. Ce roman nous présente aussi la Croatie dans les années 2012-2013 alors phase d'intégrer l'Union européenne mais aussi un pays qui porte encore les stigmates du conflit yougoslave.
Ce fut donc une belle découverte et j'aurai je dois bien l'avouer, bien aimé continuer après la fin du roman lire encore quelques chapitres, afin de continuer à suivre un autre bout de vie de ses deux femmes et et savoir si celle-ci allait s'en sortir.
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Emma, jeune française, vit en Croatie où elle est conseillère au ministère de la justice, elle défend les victimes de criminels de guerre.
Dunja, croate, 60 ans est la nourrice de Bruno, le fils d'Emma.
Emma a du mal à assumer son rôle de mère.
Dunja est profondément attachée à Bruno.
Un jour, Dunja et Bruno disparaissent.
C'est un très beau roman qui nous plonge dans un pays qui se remet mal du conflit yougoslave, et qui traite des difficultés du rôle de mère.
L'histoire est racontée alternativement par Emma et par Dunja avec une écriture fluide et agréable. Les pages se tournent avec avidité jusqu'à la dernière où là, on reste sur notre faim.
Qu'advient-il ensuite d'Emma et de Junda ? J'aurais tellement aimé que ça continue, parce que ces deux là, on s'y attache vraiment.

Merci infiniment à Babelio qui permet de découvrit des livres dont on ne soupçonnait même pas l'existence et merci aux éditions Daphnis et Chloé pour ce beau roman.
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HUIT MOIS POUR TE PERDRE DE MARIE-DIANE MEISSIREL
30 JUIN 2016 | LIVRESQUE78 | MODIFIER
Aux éditions Daphnis et Chloé

CVT_huit-mois-pour-te-perdre_221

Un roman dont le sujet ne peut être résumé en quelques mots, il fait partie de ces livres dont il est difficile de parler, tant il regorge de sentiments et d'éléments de la vie.

Il doit être lu afin de comprendre les difficultés de ces deux femmes qui prêtent leur voix durant ces 173 pages.

La difficulté d'être mère dans son sens le plus profond avec toutes les responsabilités et et tous les sacrifices que cela peut engendrer, pour l'une.

La difficulté d'envisager une fin de vie paisible et sereine lorsqu'on vit en Croatie et que les années de conflit ne vous ont rien épargné, pour l'autre.

Et au milieu de tout cela, un petit bonhomme qui chamboule les sentiments, et crée un lien entre ces histoires de femmes.

Un belle découverte où on sent la connaissance, l'amour du pays ainsi que le respect pour le peuple Croate ainsi que pour son vécu et sa souffrance; où on réfléchit au fait de donner la vie et à l'engagement que cela représente, aux regards portés sur notre façon de concevoir la parentalité.

Un joli roman plein de sentiments, de réflexions et de sensibilité.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Belle découverte que ce roman à deux voix parlant de la maternité et du rôle de mère, de la relation à l'enfant et des liens que l'on tisse, des difficultés de faire cohabiter carrière et vie de famille avec en toile de fond la situation en ex-Yougoslavie et les réminiscences de la guerre qui l'a déchirée et qui la hante encore.

Je ne connaissais pas cette auteure et ai été attirée par ce livre au salon Livre Paris. Je ne suis pas déçue !
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« Huit mois pour te perdre ». Emma , jeune française conseillère au ministère de la justice , défend les victimes de crime de guerre.
Dunja, Croate de 60 ans, tout juste retraitée, accepte d'être la nounou de Bruno, le fils d'Emma.
Toute les 2 mères, l'une n'assume pas son rôle, l'autre comble le vide laissé par l'autre .
Un jour, Dunja et Bruno disparaissent .
Emma a t-elle trop d ennemis? Dunja a t-elle franchis la ligne ?

Marie-Diane Meissirel nous emmène au coeur de la Croatie, en période d'après-guerre. Dans un pays en reconstruction qui souhaite entrée dans l'Union européenne.
On n'y découvre également le lien parfois difficile à se construire entre une mère et son enfant.
ce roman alterne entre le point de vue d Emma, mère en quête d'elle même et celui de Dunja, une nounou débordante d'amour pour un fils qui n'est pas le sien.
Je remercie Babelio de m'avoir fait voyager en Croatie. Ce roman que j'ai gagné à la masse critique est une belle découverte.
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C'est un roman trouble, sensible et plein d'émotions, court, prégnant et efficace. L'histoire d'une mère absorbée par son travail qui confie son fils à une nourrice qui l'aimera sans doute un peu trop.

Il faudra qu'on perde la trace de Bruno et Dunja pour qu'Emma se réveille et prenne conscience de la réalité de son fils. C'est le récit de cette recherche effrénée, celle de toutes les inquiétudes et de tous les dangers, que l'on va suivre fébrilement. le roman s'articule en alternance autour d'Emma et de Dunja. Au fil de notre lecture, on perçoit les signes, on lit entre les lignes de ce qui a pu se passer autour de Bruno. Comment d'une absence, on en arrive au transfert d'affection : un processus complexe insidieux et somme tout humain.

"En perdant la confiance, je me suis perdue moi-même. Aujourd'hui, je réalise que j'ai perdu quelque chose de plus précieux encore, mon fils."

L'auteur nous touche avec les confessions de Dunja, elle nous prend aux tripes avec l'angoisse et le déchirement que ressent Emma avec le vide de la disparition de Bruno. L'écriture est intime, affective. Il y a beaucoup d'amour, de silences, de souffrances et de noeuds qui ne demandent qu'à se défaire.

Sentiments d'abandon et de trahison se mettent en place. On ne perd pas une miette de ces évènements, de ces sentiments qui s'envolent et s'enflamment.

Laissez- vous imprégner par cette ambiance à coeur ouvert, elle ne devrait pas vous épargner !

"Toi et moi, nous sommes faits pour être ensemble."
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Je tiens à remercier les éditions "Daphnis et Chloé" et la plateforme Babelio pour ce service presse reçu sous le couvert de l'opération Masse Critique.

Je vais commencer par parler du déroulement du récit, l'aventure se situe dans un pays de l'Est, loin des clichés de capitales habituellement choisis pour un roman, donc qui dit pays lointain de notre quotidien, dit aussi atmosphère plus difficile, plus oppressante, surtout qu'il s'agit d'un pays à l'aube de son entrée en union européenne et qui porte encore les stigmates des conflits yougoslave. On y prêtera une autre attention, le lieu fait partie intégrante de l'intrigue que nous suivrons.
Par ailleurs, en lisant le synopsis au moment de la sélection, je me disais que ce roman devait être intéressant du point de vue des deux voix, deux femmes, deux personnages aux caractères totalement différents mais qui trouveront une cause commune.

Nous retrouvons d'un côté Emma, mère célibataire, Française qui vit à Zagreb, et travaille pour le ministère de la justice et Dunja, sexagénaire qui cherche un petit boulot pour gagner sa vie et qui deviendra nounou du fils d'Emma, le petit Bruno. Pendant ces 8 mois, nous traverserons la vie, les sentiments, les ressentis de ces deux femmes, dans les épreuves qu'elles ont et qu'elles vont traverser. On s'attache aisément au caractère de Dunja qui va s'occuper de Bruno comme si c'était son propre fils, elle est pourtant mère de famille elle-même, mais blessé à la fois par la perte de son premier fils et malmené par son second, elle me donne l'impression de faire un transfert d'amour vis-à-vis de Bruno, elle y donnera de l'affection et de l'amour qui semble manquer au caractère d'Emma. Emma, elle est plus froide, on n'imagine pas qu'elle puisse avoir l'instinct maternel, et pourtant, un jour, au bout de ces 8 mois, elle se révélera car l'impensable va arriver, Dunja et Bruno vont disparaître, sont-ils partis volontairement? Ont-ils été enlevés? Dunja est-elle en cause? Emma va avoir l'adrénaline et va tout tenter pour les retrouver.
Je ne vous dévoilerai pas plus de l'histoire, à vous de la découvrir, les chapitres successifs à deux voix vous permettront de remonter le temps et de tisser les liens, comprendre le pourquoi du comment et se prendre dans l'intrigue et le suspens, on ne décroche pas page après page.

J'ai trouvé un roman avec une belle couverture également, très significative des personnages et ce titre, que j'aime beaucoup, c'est un appel à la lecture, un appel à se dire : pourquoi 8 mois ? perdre qui, perdre quoi ? que va t-il se passer? Bien avant la lecture, on laisse aller son imagination et ça, j'adhère complètement. Je ne vous apprends rien de nouveau si je vous dis que cette histoire est tortueuse et belle à la fois, on va vivre ces 8 mois intensément, intrigue après intrigue, pas toujours facile, on va également comprendre chapitre après chapitre le passif affectif et familial des protagonistes, on ne peut rester insensible aux blessures du passé de ces deux femmes, mais ça, je vous l'ai déjà dit je crois !
Un roman court, facile à lire, plein d'humanité, de suspens et au final en point commun d'amour maternel. À découvrir sans hésiter.
Lien : http://bookstoshare-plaisird..
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Il s'agissait de ma première participation à la Masse critique générale de Babelio. Je ne pensais pas avoir une chance être sélectionnée, mais il y avait un livre dont l'histoire avait pour cadre… la Croatie. Moi qui suis passionnée par ce pays, j'ai donc malgré tout tenté ma chance, en postulant uniquement pour ce livre et aucun autre. D'où ma joie immense lorsque j'ai reçu le mail m'annonçant que j'avais été sélectionnée et que j'allais sous peu recevoir le livre par la poste.

Emma est française et vit à Zagreb. Après avoir travaillé plusieurs années pour le TPIY, elle est recrutée par le ministère croate de la Justice en tant que consultante en matière de lutte contre la corruption. Emma a un fils âgé de quelques mois, Bruno, qu'elle élève seule. Loin d'une mère parfaite, elle ne semble jamais avoir trouvé sa place de maman et confie toutes les responsabilités éducatives à Dunja, la nounou, avec soulagement mais non sans culpabilité.

Huit mois pour te perdre est une histoire à deux voix, les deux récits débutant à huit mois d'intervalle pour peu à peu se rejoindre. J'ai beaucoup aimé l'alternance des chapitres entre les deux héroïnes, qui permet de faire évoluer l'intrigue de manière progressive, par recoupements. le suspens et l'angoisse montent au fil des pages, à tel point qu'il est impossible de poser le livre avant d'être arrivée à la fin.

On se prend d'affection pour Dunja, mère courage dévastée par la perte de son premier fils et maltraitée par son deuxième. Une femme douce et attendrissante qui déverse son trop-plein d'amour à donner sur le petit Bruno. le personnage d'Emma, en revanche, est plus ambigu. Carriériste, égoïste, parfois franchement désagréable, mais surtout dépressive et paumée, Emma suscite à la fois l'admiration, la pitié, la colère et l'incompréhension. Deux femmes totalement différentes donc, dont on découvre l'histoire et les blessures au fil des pages.

Ma chronique aurait pu s'arrêter là si j'avais lu ce roman sans rien savoir de la Guerre d'indépendance de Croatie. Mais voilà, l'auteure a pris le parti d'évoquer parfois longuement la situation politique en Croatie à l'aube de son entrée officielle dans l'Union européenne, les séquelles de la guerre et le difficile chemin vers la réconciliation. Et Emma ne manque pas de nous faire part de son avis bien tranché sur la question. Ces passages m'ont tellement énervée et ont à tel point influencé mon ressenti durant la lecture que je ne peux pas ne pas en parler. En effet, Emma personnifie la vision du TPIY, avec laquelle je n'ai jamais été d'accord. Elle incarne tout ce que je déteste, à l'image de cette justice internationale qui s'arroge le droit de juger des événements auxquelles elle ne comprend rien et qu'elle n'a d'ailleurs rien fait pour empêcher. Elle critique froidement le comportement de personnes qui ont connu la guerre et perdu des proches, sans essayer une seconde de se mettre à leur place. Les commentaires sur Ante Gotovina m'ont dérangée également, car cet homme a été acquitté et est donc innocent aux yeux de la loi, quoi qu'en pense Emma ou l'auteure.

Pour résumer, si je ne suis pas d'accord avec tout, je tiens néanmoins à remercier Marie-Diane Meissirel d'avoir mis la Croatie à l'honneur dans son roman et je garde tout de même un très bon souvenir global de cette lecture. Je remercie la maison d'édition Daphnis et Chloé ainsi que Babelio de m'avoir choisie pour chroniquer ce livre.

Lien : https://depagesenlivres.be/b..
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