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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Kenza est une fille de bonne famille au Maroc. Ses parents étant décédés fort jeunes, elle a été élevée par ses grands-parents. Son grand-père a longtemps été proche du Palais-Royal et a été gouverneur d'une province, avant de se retrouver sur la touche, plein d'amertume. Ils ont comme domestiques Ali, le chauffeur, et Milouda, la bonne. Celle-ci a une fille, Fatiha, que Kenza considère comme une soeur, malgré les remontrances de son grand-père pour qui chacun doit rester à la place que les hasards de la naissance lui ont assignée. Nous allons lire le récit entrecroisé de la vie de ces deux filles devenant des femmes. ● C'est un récit qui se dévore. On y voit le cloisonnement social à l'oeuvre au Maroc, les difficiles relations entre ce pays et la France, la vie des Marocains en France et celle des Européens au Maroc, la jeunesse dorée de Casa et l'univers des bonnes à tout faire, proies faciles et sans défense pour les jeunes gens sans scrupules qui ne les considèrent pas plus qu'un animal. Les rapports de domination s'étendent à tout le spectre des rapports humains : sociaux et économiques, bien sûr, mais aussi amoureux et sexuels. ● Les hautes classes monopolisent les postes qui comptent en les attribuant d'un seul coup de fil à leur progéniture. Les autres peuvent crever. Tout – la moindre chose – est affaire de passe-droit, jusqu'au renouvellement d'une simple carte d'identité marocaine. L'autrice met bien cela en lumière, et la façon dont s'exerce l'injustice du grand-père est particulièrement répugnante. ● « Je vais retourner au Maroc et tout se mélange, la chaleur de mon enfance, mon arrivée ici, les personnes nées en France, mais qui ne rêvent que de la quitter, les amoureux de cette culture qui sont obligés de s'en aller, la diabolisation de l'islam, les nouveaux convertis qui m'angoissent, Rayan qui pense faire peur au monde et qui a raison, cette double culture qui n'entre dans aucune de leurs cases. » ● La narration est très habile. On passe insensiblement de Kenza à Fatiha, et d'une époque à une autre, de façon remarquablement maîtrisée. L'intrigue est fort bien menée. Les personnages sont travaillés, complexes, très intéressants (sauf peut-être Mamoun). C'est là un premier roman fort réussi, signalé avec à-propos par l'Académie Goncourt dans le cadre de ses « conseils d'été ». J'espère qu'il est le premier d'une longue liste !
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Dans leur pays, au Maroc, un monde les sépare. Les chances ne seront pas les mêmes. Kenza ira en France et fera des études, Fatiha restera au pays. L'une est fille de bonne famille, l'autre enfant de domestique. Elles auront beau grandir ensemble, étreindre leurs mains, rire en cachette, les traditions s'imposent ramenant à sa place celle qui oserait rêver. L'enfance s'abandonne, l'hypocrisie contient.

On compose : l'amour, le sexe, on s'en fait des guirlandes. Par derrière.

« La poule et son cumin » évoque le Maroc et tout ce qui se tait entre le dialecte classique et celui des mots de tous les jours. Un univers tiraillé entre les aspirations et les conventions, la liberté et la culture. On ment tant que l'honneur reste sauf. Faudra-t-il alors rafistoler l'hymen pour plier aux lois d'un monde archaïque et hypocrite ? Parce qu'au fond, occident ou orient, les pulsions sont les mêmes, tout comme l'amour ou l'amitié, les histoires de faiblesse et de vie à croquer.

Choc générationnel collé aux coutumes, ce roman évoque le désir de s'émanciper et la chute face aux promesses non tenues de la France. La matière grise s'est étiolée : Sciences Po, Normale Sup ou Polytech., ils se sont défoncés, ont été diplômés et puis ont reçu, dans les regards et dans les mots, la couleur de leur origine.

Roman juste et poignant, extrêmement intéressant et bien écrit, « La poule et son cumin » est finaliste du prix Goncourt du premier roman et j'espère de tout coeur qu'il en sera lauréat parce qu'il le mérite. Passionnant, il ne s'embarrasse pas de faux semblants et livre un texte abouti qui ne peut laisser indifférent.

Une lecture à ne surtout pas bouder.
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Kenza, orpheline élevée par ses grands parents au sein d'une famille riche et reconnue de Casablanca, et Fatiha, la fille de la bonne, grandissent comme deux soeurs, partageant la même chambre et les mêmes jeux. Mais arrivées à l'adolescence, leurs destins se séparent peu à peu sous l'influence de leurs mondes respectifs. Dans un Maroc gangrené par le poids des traditions et d'un système politique corrompu, où la femme est si peu de choses, chacune essaiera de trouver sa place, chacune à sa manière sera confrontée à des épreuves pour essayer de vivre libre.

Coup de coeur absolu pour La poule et son cumin, roman d'une jeune autrice marocaine vivant maintenant en France. J'ai lu ce roman en une soirée, impossible de le lâcher une fois commencé. Pour un premier roman, l'autrice maîtrise totalement son sujet, son récit et l'art de nous faire partager les sentiments de ses personnages. Tout commence assez classiquement, dans un monde relativement protégé derrière les grilles de la belle propriété des grands parents de Kenza avec ces 2 gamines qui ne viennent pas du même monde mais sont malgré tout amies dans toute l'innocence de l'enfance. On pressent que cette innocence sera vite balayée et le roman ne nous donne pas tort sur ce point, l'adolescence arrive et dans un pays aussi inégalitaire, attaché aux traditions et corrompu que le Maroc, il est impensable qu'une fille de bonne puisse avoir le même destin qu'une fille aisée de la bonne bourgeoisie locale. Mais là où l'autrice donne une dimension beaucoup plus universelle à son roman c'est qu'elle entrelace le destin (forcément sombre) de Fatiha avec celui de Kenza. Kenza, la gamine privilégiée, la francophile, la cultivée, celle qui a été nourrie par ses grands parents de littérature, de chanson française comme de rythmes marocains, Kenza qui vient d'une famille reconnue (descendants directs de Mahomet) et dont le grand père a pourtant été écarté du jour au lendemain du pouvoir par le roi, Kenza qui comme tous les jeunes issus de la bourgeoisie locale va partir étudier dans les meilleures écoles françaises (Science Po pour elle).

En France, Kenza découvrira la vie réelle que mènent ces Marocains pauvres immigrés si fiers de rentrer au pays chaque été. Elle découvrira aussi que loin de son pays natale les classes sociales locales ne s'appliquent plus : pour certains français elle est juste "une Arabe", une pas d'ici, une immigrée de plus. Mais en France Kenza découvrira surtout qu'on peut vivre autrement, qu'une femme peut être libre et mener la vie de son choix, loin des conventions, des carcans sociaux et religieux qu'on lui imposait jusqu'ici. Et puis son rêve s'écroulera, comme ceux avant elle de Fatiha, deux jeunes femmes, c'est à dire pas grand chose dans ce pays patriarcal où les pères, les frères, les maris décideront toujours de leur vie avant elles.

En peu de pages et un récit toujours fluide dans une langue magnifique, Zineb Mekouar nous dit plus sur le Maroc et sa relation complexe avec la France que bien des essais sur ce pays, sur l'immigration ou sur le racisme. La poule et son cumin ce sont de nombreuses scènes totalement bouleversantes, on ressent l'injustice, on ne peut être que totalement révolté face au sort réservé à ces jeunes femmes que ce soit d'ailleurs par le Maroc ou par la France. L'autrice ne cherche pas la polémique, ne se lance pas dans de grandes analyses, elle se contente de décrire une société, deux pays la France et le Maroc dont les destins ont été liés pour le meilleur et pour le pire. Malgré la noirceur de certains passages, c'est un livre qui nous offre aussi de beaux moments de poésie, qui nous donne le goût d'un pays, de ses paysages, de son histoire si riche, je connaissais très peu le Maroc et j'ai terminé ce roman en rêvant de le découvrir malgré toutes ses contradictions. Et puis surtout La poule et le cumin ce sont de magnifiques portraits de femmes : Maminou, la grand mère de Kenza qui l'a élevée, une femme exceptionnelle malgré les contraintes encore plus rudes qu'imposait la société de son époque, Fatiha qui affronte courageusement et avec fatalisme son destin et Kenza, la solaire Kenza, cette jeune femme libre qui ne cesse de lutter et qui semble représenter l'avenir du Maroc.

Grand, énorme coup de coeur pour ce roman magnifiquement intelligent et humain qui démonte un à un tous les clichés pour nous faire partager une petite tranche de vies de personnages qu'on aimerait serrer dans nos bras. A découvrir, à faire découvrir, à partager, j'aimerais tant qu'il ait le succès qu'il mérite !
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Les parents de Kenza sont morts dans un accident de voiture quand elle était enfant. Ce sont ses grands-parents qui l'ont élevée. Abbas Chérif Falani, son grand père, est un ancien conseiller royal d'Hassan II et ancien gouverneur de Casablanca, espérant toujours être rappelé par le Palais. Mamizou, sa grand-mère, est douce, aimante, compréhensive. Fatiha est la fille de Milouda, leur bonne.
Kenza et Fatiha ont été élevées ensemble à Casablanca, quand elles étaient enfants, dormant dans la même chambre, mais fréquentant des établissements scolaires différents. A l'adolescence, leurs liens se distendront, sous la pression des différences de classes, sans que Kenza s'en aperçoive vraiment. Toutes deux sont très douées pour les études, mais l'une est riche et privilégiée, l'autre pas. Kenza partira étudier en France, à Sciences Po Paris tandis que Fatiha restera au Maroc et fera des études d'infirmière.
Avec elles, nous découvrons le Maroc englué par le poids des traditions, gangrené par un système politique corrompu, très inégalitaire, où la femme est peu de chose.
En France, Kenza découvrira la vie réelle menée par les Marocains pauvres immigrés rentrant au pays chaque été. A Paris, elle n'est pour beaucoup qu'une "beurette". Mais elle découvrira aussi qu'une femme peut vivre librement, loin des carcans sociaux et religieux imposés dans son pays.
Au Maroc, Fatiha et ses amies, pauvres comme elles, sont la proie d'hommes ne cherchant que leur plaisir, et d'arnaqueurs sans scrupule.
Kenza va revenir vivre à Casablanca en 2011 et va retrouver Fatiha. Celle-ci, enceinte d'un homme qui lui avait promis le mariage, a tenté d'avorter en absorbant des potions qui la tueront presque, mais va "dégoter la poule et son cumin".
L'auteur nous offre de beaux portraits de femmes : Mamizou, la grand mère de Kenza, femme généreuse et ouverte, Fatiha qui affronte courageusement son destin et Kenza, jeune femme cultivée et libre.
J'ai lu ce roman en deux jours, appréciant de découvrir le Maroc contemporain avec ses différents clivages.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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Kenza et Fatiha ont grandit ensemble au coeur du Maroc, elles s'endormaient main dans la main tous les soirs. Jusqu'au jour où Kenza devient une femme. Fatiha s'en va donc dormir dans la dépendance, après tout, elle n'est que la fille de la bonne…cette première émancipation est le début d'une scission entre les deux amies, entre deux soeurs de coeur. La scission est à l'image de ce qui se joue dans leur pays : le Maroc.

Kenza va partir faire ses études à Paris, promise à de belles études comme Sciences Po étant donné son statut de petite fille d'Abbas Chérif Falani, ancien gouverneur de Casablanca. Là-bas elle va y découvrir une forme de liberté d'être femme et surtout l'émancipation tout en étant confrontée aux amalgames des français face à ses origines. Fatiha quant à elle va être contrainte à des études d'infirmière dans son pays. Les années passent, les deux soeurs de coeur voient leur relation s'étioler sous le poids des traditions, sous le joug des libertés individuelles bafouées.

Kenza va finir par revenir vivre à Casablanca en 2011. Son retour va remettre Fatiha sur son chemin et indéniablement leurs failles et leurs blessures vont être en confrontation. Après toutes ces années de séparation, quels drames et trahisons s'est joués entre ces deux amies ? Comment la tradition a pu les rendre si hérémitique l'une envers l'autre ?

Nos deux héroïnes nous entraînent dans leur intimité profonde au sein d'un Maroc contemporain où les différents degrés de croyances cohabitent. Entre soumission et clivages politiques, c'est tout l'enjeu d'un pays qui s'érige page par page.
La poule et le cumin c'est une plume d'un réalisme saisissant qui m'a totalement embarqué, des personnages attachants et finement dépeint à travers leurs langages. La poule et le cumin déploie plusieurs facettes du Maroc où les questions d'identité prédominent. L'Histoire est un protagoniste majeur et dosé très justement. Si certains arguent que notre vie est fait de ce que nous en faisons, peut-on réellement échapper à notre Histoire ?

Merci à Zineb pour nos riches échanges tout au long de la lecture et pour son livre qui m'a apporté clairvoyance et plaisir de lire. Je me suis retrouvée pleine de curiosité pour une religion, un pays. Je m'en souviendrai longtemps.

« Mais où est le « je » dans tout ça ? Où sont nos « je » à toutes ? Chacune avec sa
complexité, ses déconstructions, ses reconstructions, son apprentissage ? Chacune avec sa voix de femme ? »
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Un premier comme je les aime à découvrir, une véritable immersion dans un pays où la tradition culturelle prédomine, là où la foi religieuse n'est jamais à bout de ses idées. le Maroc, ses coutumes familiales, sa politique royaliste et son système corrompu, ses inégalités humaines bien campées dans le Patriarcat qui n'est pas prêt de s'éteindre eh bien c'est avec une forte et belle écriture que Zineb Mekouar nous montre au travers de son roman, la dure réalité de naître de sexe féminin là-bas et de pouvoir s'en sortir en essayant de tracer son chemin qu'on vive dans un milieu social riche ou pauvre.
Pas facile de pouvoir se projeter dans la vie sans pour autant faire face aux traditions familiales à respecter, écouter, faire honneur, réussir et Vivre sans jamais décevoir.
Voilà une belle découverte, une belle écriture, très vivace, très fluide et pour laquelle les pages défilent sans qu'on les ait vues se tourner.
Un beau voyage au Maroc au travers d'un joli roman. Je me tournerai vers le second roman sans aucun doute.
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Très honnêtement quand le livre avait été proposé lors de mon club de lecture, ce n'était pas mon 1er choix... J'ai même un peu trainé des pieds avant de le commencer. Quelle erreur!
Vous l'avez compris, j'ai beaucoup aimé cette lecture dont je n'attendais pourtant pas grand chose.

L'histoire se déroule au Maroc. Kenza et Fatiha sont 2 amies ayant grandi ensemble. Si Kenza est issu des hautes sphères et a un avenir déjà tracé pour elle, Fatiha elle, est la fille de l'employée de maison et sait qu'elle devra fournir deux fois plus d'efforts que n'importe qui pour se construire un destin. Mais la société marocaine peut être cruelle quand on est une femme et l'une comme l'autre vont en faire les frais. Ainsi l'écart se creuse entre les 2 amies qui vont se perdre de vue pendant quelques années avant de se retrouver à un carrefour de leur vie.

Du moment ou j'ai commencé le livre il m'a été très difficile de le lâcher.
A travers l'histoire de deux jeunes femmes marocaines, l'auteure nous dresse un portrait de ce pays entre tradition, religion et lutte des classes. Et c'est vraiment très intéressant car de nombreux sujets sont abordés.

Je ne peux que vous encourager à le lire si ce n'est pas déjà fait, je suis pour ma part, épatée par la qualité de ce 1er roman. Zineb Mekouar vient de se faire une place dans la liste des auteurs que je compte suivre de près.

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Deux femmes si proches qu'on dirait des soeurs, Kenza et Fatiha.
Fatiha qui se retrouve enceinte, mais hors mariage, ce qui ne se fait pas dans sa religion, et le père qui ne veut rien entendre.. Elle voudra avorter mais finalement..
Et puis Kenza qui est revenue au Maroc, après sa séparation d'avec Alexandre.
Il y a eu une trahison, comment vont-elles la vivre ?
On voit comment les européens sont perçus au Maroc et inversement.
Livre intéressant, culturellement parlant aussi.

J'ai bien aimé lire des mots arabes. Ayant des ami(e)s marocain(e)s, j'ai l'impression de les entendre, avec accent et intonations 😊

Mon préféré de la sélection Points 2024, pour le moment !
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Quelle belle découverte que ce roman de Zineb Mekouar, qui nous entraîne dans le Maroc de la fin du xxème siècle, dans l'enfance de Kenza et Fatiha. 

Les parents de Kenza sont mots dans un accident de voiture quand elle était toute petite ;elle a été élevée par ses grands parents, son grand père, ancien conseiller royal attendant toujours un rappel du palais, sa grand-mère, douce et aimante. Fatiha est la file de leur bonne.

Le roman donne tour à tour la parole aux deux fillettes, très proches dans leur enfance, puis aux liens qui se distendent à l'adolescence, quand les pressions de classe, les renvoient chacune - et surtout Fatiha - à leurs sorts bien définis, même si cela n'apparaît pas à Kenza ... 

Les études supérieures, le départ de Kenza à Paris et sa prise d'indépendance, puis le triste retour, marqueront leur rapprochement et le départ de leur nouvelle vies, leurs vies d'adulte.

Un roman attachant qui se dévore d'une traite. 

L'auteur parvient très bien à faire partager les sentiments, les envies, désirs et déceptions de ces deux amies.

Un premier roman qui en appelle d'autres.

A suivre !
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Voici une vision du Maroc moderne à travers deux personnages : celui de Kenza, fille d'une famille aisée et celui de Fatiha, la fille de sa domestique. Deux visions qui auraient pu être des clichés. Mais il n'en est rien car Zineb Mekouar ne pratique pas la langue de bois et aborde, à travers ce texte, tous les sujets sociétaux, y compris les sujets tabous.

L'écriture est fluide, très agréable à lire. Les retours en arrière, dans l'enfance de Kenza et de sa camarade nous permettent de comprendre l'évolution du pays et de son gouvernement. Les voyages de certains personnages, en France ou aux Etats-Unis, et leur retour au pays sont révélateurs des moeurs, us et coutumes et du choc culturel que l'on peut avoir ; choc faisant que l'on s'accroche à ses racines ou qu'on les rejette.

J'ai aimé ce livre que j'ai découvert grâce au blog de Pativore.
Lien : https://promenadesculturelle..
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