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Critique de Crossroads


Mention poursuit sa plongée en eaux troubles dans le petit monde chatoyant et féérique des tueurs en série.

Où l'on retrouve Mark Burstyn, qui officiait déjà dans Sale Temps Pour le Pays, bien décidé à surmonter un traumatisme, occasionné quelques deux décennies plus tôt, en élucidant cette toute nouvelle affaire le mettant aux prises avec un dangereux tueur récidiviste.
Promu superintendant, c'est aux côtés de l'inspecteur Cooper qu'ils vont tous deux brainstormer comme des fous histoire de mettre les mimines, avec une nette préférence pour les menottes, sur ce nouvel ennemi public numéro 1.

Peter, lui, est dans l'oeil du cyclone. Dans le viseur de la police serait plus exact.
Faut dire que le gamin, désormais devenu adulte, a pas vraiment eu une enfance facile. Pourrie jusqu'à l'os serait ce qui s'en rapproche le plus. Phobique et à la personnalité hors norme, il pourrait bien représenter le plus gros gibier jamais pourchassé par la flicaille aux abois... ou pas.

Ici, point de course haletante, à la limite de l'échevelé effréné.
Non, Mention bâtit une intrigue originale sur des fondations psychologiques à la consistance inaltérable.

Une intro magistrale évoquant le calvaire de Peter gamin et l'on se retrouve direct accro à ce second volet d'un triptyque annoncé.
Sur une bande son de folie revisitée par un auteur très au fait de la chose, un jeu du chat et de la souris d'une tension extrême où chacun avance masqué, pensant être dans le rôle du chasseur tout en incarnant une proie potentielle qui s'ignore.

L'auteur effectue un long travelling avant de la fin des sixties au tout début des années 2000 tout en essaimant ça et là moult infos marquantes qui agissent comme autant de Madeleine de Proust sur le lecteur particulièrement concerné par cette période ciblée.

Ingénieux et novateur, ce second volet m'apparait comme supérieur au premier et n'appelle qu'un seul réflexe, me précipiter fissa sur... Et Justice Pour Tous !

4,5/5
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