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Un polar dans le monde de l'art qui se lit bien.
On sent d'ailleurs toute la connaissance de l'auteur sur le sujet.

Si l'intrigue est intéressante il faut reconnaître que c'est parfois un peu tiré par les cheveux. Disons que des raccourcis ont été utilisés pour arriver au but final.
J'aurais préféré plus de profondeur et un peu plus de recherche de crédibilité.

J'ai apprécié la plume de l'auteur sur je découvre avec ce roman qui d'ailleurs semble être un tome deux des aventures du commandant Vocaux.
Je lirai très certainement le tome précédent dans les mois à venir.

Un roman agréable dans son ensemble en malgré quelques défauts.
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Il y a deux manières de lire Fauves d'Eric Mercier.

La première est de s'attacher mordicus à la crédibilité de ce polar artistique, et dans ce cas, ce sera probablement compliqué d'aller au bout, tant les heureuses coïncidences s'enchaînent.

La seconde, est de décider à un moment d'en prendre son parti, comme de ne plus tiquer devant la multiplication des angles et des pistes ouvertes, mélangeant dans un même ensemble un cadavre dévoré par des cochons, des oeuvres d'arts spoliées pendant la guerre, une nouvelle piste pour résoudre le cold case de l'affaire Boulin ou l'opération Condor du temps de Pinochet. Rien que ça…

Et c'est bien ce qui m'est – étonnamment – arrivé, prenant finalement un certain plaisir à me laisser porter par ce livre, cette ambiance où j'étais bien et ce commissaire Vicaux appelé à devenir récurrent. Un Ardennais un peu bourru que Mercier semble vouloir construire peu à peu, ou touche après touche comme dans un tableau.

J'étais bien car le livre est rythmé, le style plutôt sympa - classique mais sympa – et l'expertise artistique sourcée de l'auteur apporte un plus indéniable à une enquête dont le dénouement finit paradoxalement par devenir annexe.

Cette première lecture du prix Harper Collins poche n'aura peut-être pas mes faveurs au moment du vote, mais j'aurai à coup sûr plaisir à retrouver l'univers de cet auteur pour une deuxième lecture (du précédent ou du suivant de la série), dans quelques temps.
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Un cadavre dévoré par des cochons en région parisienne, ça ne doit pas arriver souvent.
Il s'avère que la victime était un collectionneur de tableaux, surtout du courant du fauvisme, d'où le titre.
Une enquête va donc être menée tant sur la vie de la victime, un homme énigmatique, que du côté des tableaux, seraient-ce des faux, ou seraient -ils volés ?
J'ai eu plaisir à lire ce roman policier même si je ne me suis pas attachée aux personnages, ils sont insuffisamment développés, et que j'ai trouvé la fin un peu exagérée.
Mais découvrir l'univers des oeuvres d'art de cette façon était captivant.
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur avant de commencer ma lecture. Eric Mercier est historien de l'art et c'est tout naturellement que son polar se déroule dans cet univers.

Le commandant Vicaux, que l'on accompagne à la première personne, se retrouve aux prises avec une affaire liée à des toiles de grands peintres. Durant ses investigations, il nous fait déambuler chez les collectionneurs et dans les galeries. L'auteur nous ouvre les portes d'un monde que l'on n'appréhende pas forcément. Pour se faire, il reste à notre portée, sans jamais essayer de nous impressionner. Il vulgarise ses connaissances afin que l'on ne se sente jamais exclu du jeu.

Au fil de l'aventure, les secrets du passé remontent à la surface. Jouant sur l'incertitude inhérente à l'expertise de l'authenticité des oeuvres, l'enquête vacille en deux intrigues. L'opacité du monde de l'art et le mystère autour de l'origine des personnages, contrarient le bon déroulement des recherches. A chaque nouvelle révélation, les pistes se multiplient. Plus on avance dans le scénario, plus la résolution semble s'éloigner.

L'auteur a rendu une histoire à première vue élitiste facile d'accès. Il nous a concocté un polar bien mené dans lequel on ne s'ennuie jamais. Même si le récit tourne un peu en rond au centre du livre, les thèmes abordés méritent qu'on s'y intéresse. Eric Mercier nous livre un roman policier de bonne facture qui a surtout le mérite d'introduire le lecteur dans un univers culturel, dont il ignorait les coulisses. Pour ma part, j'ai gardé Internet à portée de main durant ma lecture, afin de compléter mes connaissances sur les informations délivrées. Instructif et agréable, « Fauves » remplit parfaitement sa fonction. Dorénavant, je suivrai avec attention les prochaines productions de cet écrivain érudit et reprendrai avec joie les pinceaux pour une nouvelle aventure.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Un homme est retrouvé dévoré par des cochons affamés. L'enquête révèle qu'il était collectionneur d'art fauve. Un roman policier dans le milieu des galeries et des historiens d'art, dans lequel les recherches scientifiques et de provenance sont essentielles. Malgré un style plat et des personnages peu développés psychologiquement, un bon moment de lecture sur un thème rarement traité.
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Avec Fauves, Eric Mercier nous propose une enquête policière « à l'ancienne ». J'ai eu le sentiment de suivre le déroulement d'une intrigue des années 50 où enquêteurs et protagonistes ne sont pas gonflés aux hormones. le rythme lent de l'intrigue est enrichi par une histoire à tiroirs à l'image du meuble secrétaire détenu par le collectionneur et marchand Katos retrouvé sauvagement assassiné. Fauves est une double enquête : retrouver un ou des meurtriers et l'origine certainement douteuse de la collection exceptionnelle de tableaux. On comprend l'intérêt de l'enquête de voisinage, du témoignage spontané déposé au 36 qui peut relancer les investigations, de l'étude incontournable des fameuses fadettes. A cet égard ce roman policier plaira aux amateurs du genre comme aux amoureux de Paris. le style est plaisant à lire et facile même pour les parties plus « documentées » qui concernent l' expertise de la peinture début XXème et la spoliation des oeuvres. La place laissée à l'humour et aux références culturelles populaires est rafraîchissante. J'ai eu le sentiment que l'auteur cherchait encore à définir la place occupée par ses nombreux personnages (le couple commandant/ex-amie spécialiste en histoire de l'art, commandant/juge, lignes descriptives accordées à l'équipe de travail finalement très en retrait). L'énième disgression au Chili est franchement de trop et finit par nuire à la qualité de l'intrigue et de ses rebondissements. Je remercie chaleureusement Babelio et Les Editions La Martinière dont je connaissais plutôt la section « beaux livres » de m'avoir permis de participer à cette masse critique et de découvrir la plume d'Eric Mercier.
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Une découverte de plus en littérature ! Un policier qui se déroule dans le monde de l'art et ses dessous. UN REGAL.

Alors que notre commandant va tenter de trouver de l'aide auprès de son ex-compagne, spécialiste en histoire de l'art, l'enquête va prendre une tournure inédite.
Tout commence par un collectionneur de tableaux soupçonné d'être un faussaire dévoré par des cochons. Puis on découvre que la victime vit sous une fausse identité dont il aurait bénéficier dans un programme de protections des témoins sans existence officielle.
Je l'ai dit précédemment, l'enquête se déroule dans le monde de l'art et plus particulièrement sur un mouvement artistique : le fauvisme. En effet, la collection de tableaux de la victime (des Matisse, des Vlaminck, des Dufy) tous plus précieux les uns que les autres, est-elle vraiment authentique ?
En plus de suivre une enquête compliquée pour notre commandant, j'ai appris en même temps que ce dernier toute la complexité du monde de l'art. Univers qui m'est totalement inconnu. Les questions d'authenticité, de corruption, d'argent...tout y passe. C'est passionnant et cela donne envie de connaitre un peu mieux l'ensemble des tableaux cités.
Bref, j'ai découvert un univers . D'ailleurs, l'auteur, soit dit en passant docteur en histoire de l'art et commissaire d'expositions, va sûrement nous entrainer dans d'autres aventures dans cet univers. Son dernier livre : Panique à Drouot est sorti récemment et je vais le lire prochainement, pas vous ?
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On trouve de la nourriture pour animaux bien curieuse dans certaines fermes françaises….
Un homme est retrouvé sauvagement assassiné car mis en pâture aux cochons
Ivan Katos, un richissime collectionneur d'art est retrouvé entre les crocs de ces charmantes petites bêtes roses.
Mais pourquoi un crime aussi effroyable ?
Le commandant Frédéric Vicaux fouille la vie de cet homme étrange, pour réussir à faire la lumière sur cette histoire.

Je découvre l'auteur avec ce polar, je n'ai pas vu le temps passer… des chapitres courts aident beaucoup à cette addiction
Un commandant de police un peu bourru, a su s'entourer d'experts dans le domaine de l'art, il est clairement mis en avant dans ce livre

Certes l'histoire est peut-être parfois tirée par les cheveux, mais elle fait son job… et elle le fait très bien
Une histoire politico-artistique peu banale.

L'art et moi on n'est pas forcément copains, mais ça m'a permis de m'instruire sur ce qu'était le fauvisme
L'auteur est un érudit dans ce domaine, il sait donc de quoi il parle
De nombreux peintres sont cités, Google m'a parfois bien aidé.

Un vrai bon polar avec une tournure de l'histoire inattendue sur un fond culturel atypique
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Ce que je préfère sans doute, en matière de roman policier, c'est le mélange entre enquête et monde de l'art. Et, avec ce roman là, nous sommes servis… Pourtant, lorsque le commandant Vicaux de la brigade criminelle est dépêché sur les lieux d'un assassinat, et qu'il découvre un cadavre dévoré partiellement par des porcs affamés, il ne peut se douter qu'il vient de mettre les pieds dans un tel milieu. La victime, Ivan Katos, riche collectionneur d'art parisien a en effet été jeté en pâture aux cochons dans une ferme près de Paris. Pourquoi ? Sa fortune semble cacher des secrets douteux. le commandant Vicaux soupçonne par exemple un trafic de faux tableaux. Mais le Dufy, dont le collectionneur vient de négocier la vente, est bel et bien une oeuvre authentique. Alors, comment cet Ivan Katos, dont le passé s'avère être une nébuleuse mystérieuse, a-t-il constitué sa fabuleuse collection de tableaux fauves ? Accompagné de son équipe, le commandant Vicaux devra chercher des réponses près d'experts plus ou moins douteux mais également dans l'histoire, et dans cette vaste spoliation des oeuvres d'art qui a eu lieu pendant le régime nazi. Eric Mercier, l'auteur, est docteur en histoire de l'art et commissaire d'expositions, il sait donc de quoi il parle et sa connaissance du milieu transpire agréablement dans ce roman qui fait son job de polar. Cet opus est la suite de Dans la peau de Buffet, qui met déjà en scène le commandant Vicaux et sa compagne Anne, alors professeur d'histoire de l'art à la Sorbonne, mais il peut tout à fait être lu séparément, ce que j'ai d'ailleurs fait. Il m'a manqué peut-être un peu de vitalité dans celui-ci pour avoir envie d'ailleurs de découvrir rapidement le premier volet, mais il est possible que je cède quand même un jour à la curiosité.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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❤ Vraiment pas mal

A priori second tome, mais je ne l'ai pas lu et cela ne m'a posé aucun problème de compréhension...par contre je me suis spoilée le premier.

🎨J'avoue avoir été bluffée par ce polar qui mêle une enquête policière, histoire de l'art et histoire Historique.

�éjà côté style ... simple et fluide. Je l'ai dévoré en une journée... c'est pour dire. Mais j'ai aussi particulièrement apprécié les petites touches d'humour ironique de Frédéric...

🎨Tiens justement parlons des personnages. Ils sont tous bien dessinés. On connaît d'eux ce que l'on doit connaître, ni trop ni pas assez. J'en ai détesté certains mais bien apprécié d'autres. Même si je n'ai pas eu de coup de coeur, j'aime beaucoup Frédéric. Ça tombe bien on est dans sa tête 99% du livre. Et même s'il est stéréotypé, on ne tombe pas dans le cliché du flic (🙏). D'ailleurs aucun personnage n'est cliché, et aucun ne laisse indifférent.

�ôté enquête... la j'avoue qu'il y a quelques raccourcis... mais je suis vraiment passée facilement au dessus. J'étais tellement rentrée dans l'univers du livre ... même pas grave 🤗
Tant qu'au suspens ... il est maintenu vraiment jusqu'aux toutes dernières pages et je n'ai rien vu venir.

🎨Sur la fin, j'ai même eu ma cerise sur le gâteau à laquelle je ne m'attendais pas ... le côté historique. Alors certes histoire de l'art (même si pas très penchée sur la chose j'ai vraiment bien accroché car vulgarisé pour nous permettre de comprendre très facilement) ... mais aussi histoire historique... la j'ai adoré 😍. Mais 🤫 ... je n'en dirai pas un mot.

𧙎n conclusion, je découvre cet auteur avec ce livre et c'est une belle découverte. Des personnages vrais et humains, un suspens qui est maintenu jusqu'à la toute fin, un univers qui sort des sentiers battus, une enquête crédible malgré tout.
Vraiment hâte de me plonger dans le second tome (ça tombe bien je l'ai déjà 😇).
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