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Citations sur Article 122-1 (24)

Article 122-1 du Code Pénal
N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte,au moment des faits,d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes.
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Je suis étudiante à la fac de droit et moi qui n'aime pas beaucoup lire, je l'ai dévoré en 2 jours.
De plus, je veux rentrer dans la police depuis déjà longtemps, et ce roman m'a donné conformer dans mon idée; je peux le dire, le pénal m'attire.
Bravo, au juge d'instruction, David Messager, d'avoir eu le temps de l'écrire malgré son métier ; je trouve que c'est une manière de partager une passion, une vision du crime.

Merci encore, et bonne continuation
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article 122-1
n'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte,au moment des faits,d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son dicernement ou le contrôle de ses actes
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Astiquer son arme était plus qu'un devoir professionnel : c'était pour lui un acte sacré, provoquant des remous internes forts. Un geste totem comme dans d'autres métiers : le médecin et son stéthoscope, le pompier et son casque, le bistrotier et son torchon. (p.19)
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Le corps dévoilé dans le faisceau blafard des diodes était figé dans une position curieuse, les membres inférieurs repliés sur l’abdomen et les bras tendus vers le haut, comme s’ils imploraient quelqu’un. Cette position des bras était à elle seule plus terrifiante que le cadavre lui-même. Parce qu’elle signifiait une chose très simple et cruelle : il ne fallait attendre ni clémence ni compassion de la part de celui à qui ce geste s’adressait.
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Mais c’était là. Presque à portée de main. Dans le noir. C’était là devant eux et ils savaient pourquoi ils n’avaient pas rallumé leurs lampes. Tant que leurs yeux ne voyaient pas, ils pouvaient toujours se tromper. L’obscurité était une amie sadique : elle distribuait équitablement crainte et espoir. Il y avait une chance, une petite chance pour que ce ne soit pas tout à fait un cauchemar. Que cette odeur entêtante soit simplement celle d’un reste de repas de cataphiles. C’est ça. Une fête clandestine. Elle allumerait et verrait les restes, les bouteilles vides, les détritus. Et ils riraient de leurs folles angoisses. Dans quelques heures elle serait plâtrée et prête à tout lui pardonner.
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Le temps de cette fuite leur parut démesurément long. Ils s’engouffrèrent dans une allée perpendiculaire. Nul n’aurait su dire comment ils purent repérer cette ouverture dans le noir. Leurs sens étaient exacerbés par l’instinct de survie. Après quelques mètres, cette galerie descendait légèrement, tournait à angle droit puis débouchait sur une salle aux contours vagues. Sensation d’espace. Là, ils se plaquèrent contre la paroi, puis glissèrent en position accroupie, comme deux chauves-souris tombées de leur cachette. Vulnérables et attentives.
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Au fond de la galerie, ils virent nettement le faisceau d’une torche. Sans se concerter, ils détalèrent dans la direction opposée. Lampes frontales éteintes, c’était sauter dans le vide les yeux bandés. Laura heurta du coude la paroi et Raphaël manqua à plusieurs reprises de tomber. Une seule obsession : mettre de la distance entre eux et l’inconnu.
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— Tu as entendu ?
— Quoi ?
— Chut !
— Éteins ta lampe.
L’obscurité, totale et régressive, laissa éclore d’autres sens que la vue. Laura posa la main sur l’avant-bras de Raphaël, elle pouvait sentir sa respiration s’accélérer. L’air faisait une petite vapeur invisible. Il avait bien entendu lui aussi. Des pas pressés, lourds et puissants.
— Tu crois que… ?
— Chut, fit-il. Écoute.
— Là-bas, regarde !
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Pas d’insectes, pas de rongeurs. Vingt-cinq mètres sous terre, la vie n’a pas sa place. Le caoutchouc des bottes commençait à brûler la peau. D’interminables couloirs succédaient à d’autres couloirs. Régulièrement, des tags énervés leur rappelaient la possibilité de rencontres hasardeuses. Les intersections ouvraient latéralement sur des tunnels sombres, comme s’ils étaient placés au cœur d’un labyrinthe.
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