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Critique de Xian


L'autobiographie de Maurice Mességué est intéressante à plus d'un titre. D'abord, par son courage pour exercer une profession aux limites floues, quasi-ésotériques, pas toujours comprises. Pas facile en effet d'être pionnier, dans les années 50-60, en tant que phytothérapeute, et faire face aux multiples procès intentés par l'ordre des médecins, pour exercice illégal de la médecine. Ensuite, par son parcours, de simple paysan du Gers jusqu'à la renommée mondiale. Car cet homme a soigné les plus grands de ce monde, Mistinguett, Wiston Churchill, Edouard Herriot, Cocteau, pour n'en citer que quelques-uns. Pas facile, dans ces conditions teintées de luxe et de richesses, de ne pas prendre la grosse tête !
Fort heureusement, il ne soignait pas seulement les plus riches, il offrait très souvent ses soins sans rétribution aux plus démunis. Pour l'anecdote, son premier patient fut un clochard.
S'il ne triche pas sur les chiffres, ses résultats sont impressionnants. Ses plantes guérissent. Les nombreuses cautions données par des médecins de renoms lui donnent aussi un sérieux crédit. Sa démarche de ne soigner que des personnes recommandées par un médecin, de refuser de soigner des maladies de type cancer, sclérose en plaque, etc, ajoute aussi du crédit à son honnêteté. Alors, est-il un guérisseur ? Ou un de ces charlatans, de ces escrocs qu'il a lui-même dénoncé sans relâche au risque de sa vie ? Franchement, j'ai envie de le croire, comme je crois aux vertus des plantes et aux limites de la médecine traditionnelle.
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