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Critique de XS
J'aurai dû me méfier quand, arrivant avec La Chimiste sous le bras, je fus apostrophée par l'ado d'un étonné : « Toi, tu lis l'auteur de Twilight ? »
A trop réussir dans son ancien métier (chimiste pour un service secret), l'héroïne se trouve en très fâcheuse posture, recherchée par ses anciens patrons qui souhaitent la transformer en chair à pâtée. La demoiselle a de la ressource, et résiste vaillamment à toutes les tentatives de meurtre grâce à une paranoïa aigüe et un sens du gadget digne de James Bond.
Cette première partie, plutôt distrayante même si pas inoubliable, dans le genre « héroïne seule au monde », se retrouve sérieusement gâchée par la deuxième partie. (C'est-à-dire à partir du troisième chapitre, de mémoire).
On en apprend en effet un peu plus sur son passé, légèrement dérangeant. Bien que Stephenie Meyer ait la décence de concéder quelques doutes à la demoiselle, on nage en plein dans un système de valeurs très manichéen qui justifie tout et n'importe quoi sous couvert de défendre le bien contre le mal.
Je vous fais grâce des détails, mais par un heureux hasard une opportunité s'offre à elle : elle va pouvoir sortir de la clandestinité à laquelle elle est de facto condamnée. Et qui plus est rencontrer un charmant jeune homme, beau, mais malheureusement pour lui d'une naïveté particulièrement peu crédible .
Lorsque les deux personnages principaux se mettent à chanter à tue-tête Careless Whisper, tout en dissertant sur l'improbabilité de se retrouver sur une chanson écrite avant leur naissance, j'ai eu un Grand Moment d'absence... Décrochage total de l'histoire et commence alors un dialogue intérieur intense :
« - Quoi ? Mais c'est quoi ce choix de titre ? »
« - Mince, je vais avoir Careless Whisper dans la tête toute la journée… »
Une fois partie dans cette direction, c'était la fin des haricots, si tant est qu'ils aient commencé. Je suis visiblement passée à côté de Wham !, de l'espionne intraitable au petit coeur bien caché, des complots, des chiens bien dressés, du beau mec un peu niais.
Comme quoi les ados ont souvent des avis pertinents…
A trop réussir dans son ancien métier (chimiste pour un service secret), l'héroïne se trouve en très fâcheuse posture, recherchée par ses anciens patrons qui souhaitent la transformer en chair à pâtée. La demoiselle a de la ressource, et résiste vaillamment à toutes les tentatives de meurtre grâce à une paranoïa aigüe et un sens du gadget digne de James Bond.
Cette première partie, plutôt distrayante même si pas inoubliable, dans le genre « héroïne seule au monde », se retrouve sérieusement gâchée par la deuxième partie. (C'est-à-dire à partir du troisième chapitre, de mémoire).
On en apprend en effet un peu plus sur son passé, légèrement dérangeant. Bien que Stephenie Meyer ait la décence de concéder quelques doutes à la demoiselle, on nage en plein dans un système de valeurs très manichéen qui justifie tout et n'importe quoi sous couvert de défendre le bien contre le mal.
Je vous fais grâce des détails, mais par un heureux hasard une opportunité s'offre à elle : elle va pouvoir sortir de la clandestinité à laquelle elle est de facto condamnée. Et qui plus est rencontrer un charmant jeune homme, beau, mais malheureusement pour lui d'une naïveté particulièrement peu crédible .
Lorsque les deux personnages principaux se mettent à chanter à tue-tête Careless Whisper, tout en dissertant sur l'improbabilité de se retrouver sur une chanson écrite avant leur naissance, j'ai eu un Grand Moment d'absence... Décrochage total de l'histoire et commence alors un dialogue intérieur intense :
« - Quoi ? Mais c'est quoi ce choix de titre ? »
« - Mince, je vais avoir Careless Whisper dans la tête toute la journée… »
Une fois partie dans cette direction, c'était la fin des haricots, si tant est qu'ils aient commencé. Je suis visiblement passée à côté de Wham !, de l'espionne intraitable au petit coeur bien caché, des complots, des chiens bien dressés, du beau mec un peu niais.
Comme quoi les ados ont souvent des avis pertinents…
