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EAN : 9782746671140
121 pages
Auto édition (01/01/2015)
5/5   1 notes
Résumé :
Parce qu'un papa et une maman c'est différent, et que cela vaut également lorsque bébé décède, un style propre à chacun, pour vous présenter comment nous sommes devenus parents.

De l'espoir au sentiment profond d'impuissance, de la rencontre magique à l'impossible séparation, de la dévastation à la construction d'une identité à part entière, du repli au partage... et cet Amour toujours...

"Parce que même pour le simple envol d'un papill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je pensais n'avoir plus besoin de lecture, que j'étais assez avancé dans mon deuil pour "passer à autre chose", mais la date des 6 mois est arriver, et avec ça, le rappel du temps qui vient de s'écouler et le temps qu'il me reste pour avancer à nouveau, alors j'ai eu besoin d'un livre qui vienne a mon secours.

J'ai eu la chance de rencontrer les auteurs de ce livre au cours d'une réunion, et c'est tout naturellement que je me suis tourné vers leur histoire qui est sensiblement la même que la mienne.
Tout en douceur et en délicatesse, Céline et Jérôme raconte la courte vie de leur fils Robin, le travaille des équipes médicales du CHU de Dijon et de leur vie avec pour seul reste, les souvenirs de Robin.

La pudeur et la douceur m'ont fait beaucoup de bien. Je peux me dire, cette fois encore que l'on se relève de cette épreuve. La douleur est toujours là, mais on apprend à vivre avec et à l'apprivoiser.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je vois l'horreur de l’événement dans les yeux des membres de ma famille, leur détresse et leur impuissance.
J'ai envie de leur dire que ça va aller, mais quelque chose m'en empêche. Je me sens coupable de ne pas pouvoir les rassurer puis j'ai le sentiment que cette détresse, c'est un peu à cause de moi, à cause de moi qui n'ai pas réussi à offrir plus de deux jours de vie à Robin.
Je ne pleure presque pas et là aussi je me sens coupable de ne pas pleurer. En tout cas, je sens bien que je ne pleure pas assez, je sens bien que je suis dépassée. Je suis là sans être là. Les autres sont là aussi mais ailleurs.
Au fil du temps, je comprends qu'à ce moment là, je n'avais pas pleinement conscience de l'ampleur des dégâts. Je crois que mon esprit ne l'aurait tout simplement pas supporté et je n'aurais eu que deux choix: la folie ou la mort.
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La confrontation au monde extérieur est violente parce que Robin n'est pas là, et que pour certains, tout est comme avant. L'extérieur ne voit pas, ou plutôt ne veux pas voir que je suis maman. Que je suis maman, et que mon enfant est mort.
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Des commentaires nient l'évidence en proposant des vacances comme remède à notre souffrance. Des conseils mal avisés nous parviennent, ne pas rester sur un échec et garder le projet. D'autres vont jusqu'à estimer que nous sommes chanceux puisque notre bébé aurait pu être handicapé. Alors non, des vacances ne changent pas la réalité, un enfant n'est ni un échec, ni une victoire, et au pays de l'horreur, le pire et le meilleur se valent bien.
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A la maison on est trois. Mon mari, Robin et moi. Mon mari ne cesse de me valoriser et de me rappeler que Robin est mon bébé. L'amour que Robin nous a donné pendant deux jours, il nous en a tellement laissé que je crois que son père et moi nous nous aimons plus encore.
Mon mari a mal aussi, je le vois. ça me fait mal que mon mari souffre.
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Et puis il y a l'autre manière de se sentir offensée, scandalisée... Il y a le silence. Un silence de mort. Le silence autour d'une femme qui n'a jamais porté autre chose que la mort, autour d'un bébé qui n'a jamais existé autrement que mort. C'est lourd, c'est froid, ça déchire, ça tue, ces silences de mort.
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