Ce livre porte très bien son titre qui résume parfaitement l'intention de l'auteur «
En rêvant à partir de peintures énigmatiques ».
J'aime beaucoup l'écriture d'
Henri Michaux et les tableaux de
René Magritte. J'aurai donc dû être totalement séduite par ce recueil de textes oniriques mais il m'a manqué quelque chose. Et ce quelque chose c'est l'image.
Michaux excelle dans cet exercice descriptif des oeuvres du peintre mais certains tableaux, bien que célèbres, ont besoin d'être vus pour apprécier toute leur poésie (et leurs détails) car l'imagination a ses limites. Personnellement, j'avais quelques tableaux en tête mais pas tous. Alors je suis allez voir sur internet et je ne les ai pas tous retrouvé, comme celui concernant la contrebasse, page 41. J'ai bien trouvé un violon et d'autres instruments de musique (ainsi qu'une pipe, un parapluie, des nuages, un oiseau, un poisson, une fenêtre, des hommes avec des chapeaux melon...) mais pas de contrebasse. Dommage.
Quand Michaux donne le titre du tableau, il est facile de le retrouver. Mais il le fait uniquement pour L'enfance d'Icare. J'ai donc testé une lecture en miroir et je dois dire que Michaux est très fort. Il a un vrai pouvoir de suggestion grâce à son écriture car il est difficile de raconter ce qui se passe dans les tableaux de
René Magritte, que l'on associe aisément au mystère et au surréalisme.
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