De tout temps, on a toujours cherché à anéantir celles et ceux qui s'élèvent contre un certain ordre du monde. C'est ce qui a déclenché la chasse aux sorcières à la fin du Moyen Âge et allumé des bûchers dans toute l'Europe.
C'est cette histoire d'asservissement et de résistance que compte la langue vivace de
Jules Michelet, l'historien des petits, des sans-grade, de ceux qui n'ont pas eu d'histoire. Michelet retrace l'histoire d'une sorcière imaginaire, victime des pouvoirs qui asservissent
le peuple et oppriment
la femme.
La première partie est un essai toujours aussi stimulant pour l'esprit, où le style sublime de Michelet est présent tout le long.
Ce livre se divise en deux parties assez différentes l'une de l'autre.
La première partie est un essai toujours aussi stimulant pour l'esprit, où le style sublime de Michelet est présent tout le long.
La deuxième est malheureusement un peu dépassée, ce qui explique ma note. C'est une étude se voulant historique, sérieuse, pour démontrer les arguments avancés dans la première partie, mais faite avec des sources aujourd'hui contestées, désuètes.
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