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Critique de mm03


mm03
22 février 2016
De la liberté de John Stuart Mill, comme son nom l'indique, traite de la liberté individuelle et collective. C'est aussi un éclaircissement sur la société des années 1850 qui peut dans une certaine mesure s'adapter à notre société.

L'essaie est découpé en plusieurs parties. J'ai trouvé la préface de Pierre Bouretz assez fastidieuse à lire mais je ne regrette pas de l'avoir lu cette introduction est précieuse pour bien comprendre l'essaie en lui-même ainsi que le contexte de sa rédaction. Au fil des parties successives, on découvre la notion de liberté individuelle, de liberté d'expression. Chaque partie est bien démontrée avec thèse anti-thèse et le tout de manière simple. Une dernière partie se consacre à l'application de cet essaie permettant une synthèse affinant la compréhension de l'oeuvre dans son ensemble, cette dernière partie fut la bienvenue.

Au niveau du style d'écriture, on se retrouve face à des phrases un peu longue de construction complexe. Il ne m'a pas été rare que je relise plusieurs fois certaine phrase avant de comprendre, mais je dois dire que c'est mon premier essaie que je lis. Sinon ça reste fluide à la lecture excepté la préface qui est, je trouve, un calvaire à lire même si c'est tout à fait intéressant.

J'aimerais terminer avec une citation, la dernière phrase du livre : « un État qui rapetisse les hommes pour en faire des instruments dociles entre ses mains, même en vue de bienfaits, un tel État s'apercevra qu'avec de petits hommes ; rien de grand ne saurait s'accomplir, et que la perfection de la machine à laquelle il a tout sacrifié n'aboutit finalement à rien, faute de cette puissance vitale qu'il lui a plu de proscrire pour faciliter le jeu de la machine. » Cette phrase m'a fait penser à la fable romaine Des membres et de l'estomac qui montre que les choses sont complémentaire, qu'il faut laisser certaine liberté même si la société pense que c'est néfaste pour qu'elle progresse. C'est cette idée de, il faut des gens qui soutienne la thèse et d'autre l'antithèse pour progresser, cette idée que si on est tous ''formaté'' on ne peut plus progresser.

Ce livre est vraiment passionnant et ne demande pas de base solide en philosophie, la préface apporte tous les éléments à la compréhension de l'oeuvre. C'est un bon ouvrage de science politique et de philosophie.
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