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3.61/5 (sur 134 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 20/05/1806
Mort(e) à : Auvignon , le 08/05/1873
Biographie :

John Stuart Mill est un philosophe, logicien et économiste britannique. Parmi les penseurs libéraux les plus influents du XIXe siècle, il est un partisan de l'utilitarisme, une théorie éthique préalablement exposée par Jeremy Bentham, dont Mill propose sa compréhension personnelle. En économie, il est l'un des derniers représentants de l'école classique. Précurseur du féminisme, Mill propose en outre un système de logique qui opère la transition entre l'empirisme du XVIIIe siècle et la logique contemporaine. Il est enfin l'auteur du premier grand traité sur la démocratie représentative intitulé : Considérations sur le gouvernement représentatif (1861).

Source : wikipedia
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La liberté d'expression est le sujet d'ardentes polémiques depuis plusieurs années. D'un côté, l'abondance de commentaires, d'analyses "à chaud" et de polémiques donnent l'impression d'un brouhaha permanent. de l'autre, de nombreuses voix s'inquiètent de l'apparition de nouvelles formes de censures qui émaneraient de la société civile elle-même et redoutent la "cancel culture". Des juristes s'inquiètent quant à eux des appels à durcir la législation dans le cadre de la lutte antiterroriste et redoutent que l'État ne finisse, au nom de la protection de la liberté d'expression, par s'en prendre à cette dernière. Dans un essai dense, "Sauver la liberté d'expression", la philosophe Monique Canto-Sperber retrace l'histoire de ce principe moral, élevé au pinacle du système de valeurs dans nos sociétés libérales. Elle rappelle que pour de nombreux auteurs fondateurs de nos modèles politiques comme le philosophe John Stuart Mill, c'est de l'échange public et contradictoire qu'émerge le progrès intellectuel et, éventuellement, la vérité. L'invité des Matins de France Culture. Comprendre le monde c'est déjà le transformer, l'invité était Monique Cantos-Sperber (07h40 - 08h00 - 23 Avril 2021) Retrouvez tous les invités de Guillaume Erner sur www.franceculture.fr

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Citations et extraits (134) Voir plus Ajouter une citation
John Stuart Mill
L'idée qu'on a de la richesse est l'une des plus grandes causes du besoin.
(Opinio copiae inter maximas causas inopiae est.)
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John Stuart Mill
Qui ne connaît que sa propre position sur une question donnée, ne connaît que peu de choses sur ce sujet. Ses raisons peuvent être bonnes et il se peut que personne n'ait réussi à les réfuter. Mais si lui-même est également incapable de réfuter les arguments du parti adverse, s'il ne les connaît même pas, alors il n'a pas même de raison de préférer une opinion à une autre.
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John Stuart Mill
Il en est de l'Histoire comme des voyages : les hommes ne voient en général que ce qu'ils ont déjà dans l'esprit.

L'ASSERVISSEMENT DES FEMMES, Chapitre I.
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John Stuart Mill
Le comportement et le comportement seul donne droit au respect ; ce n'est pas ce que sont les hommes mais ce qu'ils font qui constitue leur droit à la déférence.

L'ASSERVISSEMENT DES FEMMES, Chapitre IV.
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Ceux qui essaient de forcer les femmes à se marier en leur fermant toutes les autres portes prêtent le flanc à une riposte identique. S'ils pensent ce qu'ils disent, ils doivent forcément estimer que les hommes ne rendent pas le mariage assez désirable aux femmes pour les inciter à l'accepter sur ses propres recommandations. Ce n'est pas présenter un privilège sous un jour très séduisant que de l'offrir en disant : « C'est cela ou rien. » Et ici, je crois, se trouve l'explication du sentiment qu'éprouvent les hommes foncièrement hostiles à la liberté et à l'égalité des femmes. Je crois qu'ils craignent non pas que les femmes ne veulent pas se marier, car je ne pense pas que quiconque le craigne vraiment, mais qu'elles insistent pour que le mariage s'établisse sur un pied d'égalité. Ils ont peur que toutes les femmes d'esprit et de talent ne préfèrent au mariage toute autre situation qui ne soit pas à leurs yeux avilissante, si le mariage doit leur donner un maître qui sera en même temps le maître de tous leurs biens.

Chapitre I.
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John Stuart Mill
On ne peut vraiment réprimer les abus de pouvoir tant que le pouvoir subsiste.

L'ASSERVISSEMENT DES FEMMES, IV.
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Ce qu'on appelle aujourd'hui la nature des femmes est quelque chose d'éminemment artificiel, résultant d'une répression forcée par certains côtés et d'une stimulation contre nature par d'autres. On peut affirmer sans hésitation que le caractère des femmes a été déformé par leurs relations avec leurs maîtres beaucoup plus que dans les autres exemples de subordination.

Chapitre I.
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Si l’autorité de l’homme au moment de son établissement a été le résultat d’une comparaison consciencieuse des divers moyens de constituer la société ; si c’est après l’essai des divers modes d’organisation sociale, le gouvernement de l’homme par la femme, l’égalité des sexes, ou bien telle ou telle forme mixte qu’on ait pu imaginer, et seulement après, qu’on a décidé sur le témoignage de l’expérience que la forme de gouvernement qui conduit le plus sûrement au bonheur des deux sexes est celle qui soumet absolument la femme à l’homme, ne lui laisse aucune part dans les affaires publiques, et l’astreint, dans la vie privée, au nom de la loi, à obéir à l’homme auquel elle a uni sa destinée ; si les choses se sont passées ainsi, il faut voir dans l’adoption générale de cette forme de société la preuve qu’au moment où elle fut mise en pratique elle était la meilleure. Mais on peut penser aussi que les considérations qui militaient alors en sa faveur, ont cessé d’exister comme tant d’autres faits sociaux primitifs de la plus grande importance. Or, c’est tout le contraire qui est arrivé. D’abord, l’opinion favorable au système actuel, qui subordonne le sexe faible au sexe fort, ne repose que sur la théorie ; on n’en a jamais essayé d’autre, et l’on ne peut prétendre que l’expérience, ce qu’on regarde généralement comme l’opposé de la théorie, ait prononcé. Ensuite, l’adoption du régime de l’inégalité n’a jamais été le résultat de la délibération, de la pensée libre, d’une théorie sociale, ou d’une connaissance quelconque des moyens d’assurer le bonheur de l’humanité ou d’établir dans la société le bon ordre. Ce régime vient de ce que, dès les premiers jours de la société humaine, la femme s’est trouvée livrée en esclave à l’homme, qui avait intérêt à la posséder et auquel elle ne pouvait résister à cause de l’infériorité de sa force musculaire.

Chapitre I.
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On dit que l'anatomie fournit la preuve que les facultés mentales des hommes sont supérieures à celles des femmes du fait qu'ils ont un cerveau plus gros. Je réponds que d'abord le fait lui-même est douteux. Il n'est en aucune façon établi que le cerveau de la femme est plus petit que celui de l'homme. Si l'on tire cette conclusion simplement de ce que l'ossature de la femme est généralement de dimensions moindres que celle de l'homme, on risque d'arriver à d'étranges conclusions. Un homme de grande stature devrait, selon ce raisonnement, avoir une intelligence bien supérieure à celle d'un homme petit, et un éléphant ou une baleine devrait surpasser l'humanité de façon prodigieuse. La taille du cerveau chez les êtres humains, disent les anatomistes, varie beaucoup moins que la taille du corps ou même de la tête, et l'on ne peut absolument pas juger de l'un d'après l'autre.

Chapitre III.
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Au cours des deux derniers siècles, dans les rares cas où l'on cherchait à justifier l'incapacité légale des femmes, on donnait rarement comme raison leur infériorité intellectuelle, car, à une époque où les facultés de chacun, y compris d'un certain nombre de femmes, étaient mises à l'épreuve dans les luttes de la vie publique, personne n'y croyait vraiment. La raison invoquée alors n'était pas l'inaptitude des femmes mais l'intérêt de la société, c'est-à-dire l'intérêt des hommes. De même, la " raison d'État ", c'est-à-dire le bon plaisir du gouvernement et la défense des autorités en place, suffisait à expliquer et à justifier les crimes les plus abominables. Aujourd'hui, le pouvoir tient des propos plus onctueux et prétend opprimer les gens pour leur bien.

Chapitre III.
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