Le Chant d'Achille

Sans voir exactement quoi j en attendais j ai acheté ce bouquin . un souffle épique , une nouvelle vision de la guerre de Troie enfin quelque chose de passionnant , d ' original , surprenant , émouvant .....ben non une morne description des amours de Patrocle et Achille vide et sans intérêt c est dune tristesse indicible . Certaines personnes dit on s'écoute parler Mme Miller doit aimer se mirer dans ses phrases creuses , admirer son style banal laissons la croire en son talent , et éloignons nous du pas léger du vrai héros d''Homère .

J'ai dû me faire violence pour terminer ce livre... Vous l'aurez compris, je n'ai pas particulièrement apprécié l'histoire, très longue. Il ne s'y passe pas grand chose. Et je dois aussi avouer que lire des passages d'intimité avec des adolescents m'a mis mal à l'aise...
J'ai trouvé Achille insuportable, sa mère détestable. le fils d'Achille n'a servi strictement à rien... Et la fin... Bref, c'était long et pas à mon goût.

Alors STOP radical et définitif au chapitre 7 !
Grand amateur de mythologie, notamment hellénistique - en plus centrée sur la célèbre relation plus qu'amicale entre Patrocle et Achille -, je me suis engagé dans cette lecture à l'aune des bonnes recensions de Babeliotes. Mal m'en pris !
C'est mou, c'est chiant, c'est d'une platitude déconcertante, d'un banal affligeant, d'une vacuité désespérante,... beaucoup trop de mots pour rien ! Nous sommes loin, très loin, du souffle épique de l'Iliade.

On ne s'attaque pas au chef d'oeuvre mondial qu'est l'Iliade , pour en tirer une gentille petite histoire à l'américaine , de deux bons petits gars homosexuels ,d'une banalité confondante.
de la force ,du souffle d'Homère,l'auteur reprend les personnages pour nous concocter un petit gateau insignifiant.
C'est assez scandaleux et trop irritée j'ai abandonné avant la moitié pour ne pas assister au désastre du reste.

Personnellement, j'ai totalement bloqué sur le passage abject où, après l'avoir menacé, puis frappé, Déidamie viole Patrocle. Bien indulgente, l'auteure aussitôt amène Patrocle à plaindre celle qui l'a agressé, c'est tout juste s'il ne doit pas s'excuser... C'est à vomir. Abject, répugnant... je ne sais quels adjectifs trouver pour ce passage (autour de la p. 185 dans l'édition Pocket).