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Critique de CVolland


Tarnac, Pierre de son prénom, n'existe pas.
Parti rejoindre la capital pour poursuivre une formation de comptable, les circonstances, le hasard, le conduirons à s'introduire dans le milieu fermé des galeries d'art ou par un malentendu il passera pour un personnage important, critique d'art que l'on se doit d'inviter à son vernissage. Mais sa vrai identité, Pierre la garde pour lui. Son patronyme qu'on ne connaîtra jamais, est trop provincial trop rustique pour rencontrer un quelconque échos parmi le vase clos et inauthentique de l'intelligentsia parisienne. C'est donc le nom de la ville de naissance de son père qu'il prendra. Cette sonorité en AC fleurant bon le terroir sans être ostentatoire...

Comme à son habitude Richard Millet introduit des éléments autobiographique dans ses récits. Son personnage est il un double de lui même ? certainement un peu, en tout cas l'on retrouve ses personnages habituels, comme ses soeurs et le village de Siom sur le plateau des Millevaches.
Millet fait du Millet avec ses longues phrases et digressions parfois difficile à suivre, mais cela reste ici assez modéré.
Un récit noir et misanthrope. Tellement misanthrope, qu'on se surprend à sourire parfois tant cela frise à la caricature. On ne comprend pas très bien ou l'auteur veux en venir. Veux t'il mettre en avant l'inconséquence de l'élite Parisienne et son manque de discernements. Il ajoute en tout cas une pierre à l'édifice de son personnage d'écrivain maudit revenu de tout.
A lire pour amateurs de récit noir, pessimiste et déprimant
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