Un, deux, trois, nous irons au bois

Après quelques jours de vacances mouvementées en Corse, ils ont frôlé la mort lors d'un accident de voiture, notre couple d'amoureux s'envole pour l'Ecosse. Matteo Costa, enquêteur à la criminelle, va faire la connaissance de la famille de sa petite amie Jordan McDonald. Et à la pointe de cette île battue par les vents et les pluies, la famille, coincée par la tempête, va révéler ses côtés sombres. Matteo Costa sera bien obligé d'endosser son costume d'enquêteur pour découvrir qui assassine les membres de cette famille dysfonctionnelle.

Alors si l'intrigue peut sembler alléchante vue ainsi, et elle l'est, l'écriture très bavarde et les dialogues nombreux et de peu d'intérêt plombent le récit. Et c'est bien dommage ! du coup, l'adrénaline n'est jamais en surtension et tout passe plutôt facilement, trop.
Quant au super flic, il a un odorat surdimensionné : il a du flair et des intuitions en pagaille. Et en plus, un physique à toute épreuve, il encaisse tous les coups et se remet debout aussi vite.
Alors un livre pour passer le temps, oui, mais pas un polar à couper le souffle.

That's all folks my friends !

Je suis une habituée de Milo-Vacéri, plus précisément de sa série avec la capitaine Gerfaut. Commencer un roman différent du même auteur c'est abandonner les héros et le style qu'on a aimé pour découvrir autre chose, parfois ça fonctionne , parfois non.

Ici on découvre un jeune flic, Mattéo Costa, qui nage dans le ciel bleu et la Méditerranée de la Corse et aussi dans le bonheur avec sa compagne Jordan Ecossaise. Tout semble aller pour le mieux jusqu'au moment où la famille de Jordan fait irruption de façon spectaculaire et inattendue . Les deux amoureux vont devoir aller voir la matriarche sur une île perdue d'Ecosse.

Si le voyage n'est pas du goût de Mattéo, la suite ne va pas plus le ravir car il se retrouve embarqué via la matriarche du clan dans une affaire étrange où, comme dans tout château écossais, un fantôme , discret, viendra faire un tour.

Ecrire un huis-clos est toujours difficile. Dans un univers fermé il est difficile de faire diversion , de multiplier les actions, d'élargir les intervenants ce sont les contraintes du genre. Ici , je trouve que c'est pas mal réussi mais qu'on aurait gagné à moins étirer l'histoire. le petit côté James Bond de la fin est un peu de trop à mon goût et l'idylle merveilleuse des deux tourtereaux passablement lénifiante ( on n'est pas dans une romance).

Pour autant la lecture n'est pas désagréable mais je n'ai pas retrouvé le petit plus du capitaine Gerfaut qui m'avait totalement séduite .

Je remercie les éditions du 38 et masse critique Babélio pour l'envoi de ce roman.
Lien : http://theetlivres.eklablog...

Un roman policier écossais écrit par un Français sans doute imprégné des histoires de fantômes et des clans. Il met bien dans l'ambiance mais dévie un peu, ôtant toute vraisemblance au récit.
On croise cependant des personnes attachantes et la lecture est facile, alors pourquoi pas entre deux livres plus sérieux ?

Et oui, je vais vous sortir la sempiternelle phrase "ce livre avait tout pour me plaire et pourtant..." pour ouvrir cette critique.
Les éléments prometteurs ? L'Ecosse, une réunion familiale dans un château, un meurtre et des secrets de famille.
Ce qui ne l'a pas fait ? La résolution de l'énigme tout simplement. J'avais deviné deux éléments importants dès la première partie du roman et cela m'agaçait que notre héros décrit comme astucieux, intelligent et ayant un instinct de flic redoutable, ne voie rien. L'auteur n'en aurait pas fait des tonnes quant à ses qualités d'observation, peut-être aurais-je été moins sévère. Mais voilà, on nous rappelle sans cesse que Mattéo à un sens de l'observation et de la déduction supérieur à la moyenne, pendant l'enquête et à sa résolution quand tout le monde ne cesse de tarir d' éloges sur ce cher monsieur. Alors que tout me semblait évident. Dès lors, serais-je d'une intelligence supérieure ? Hélas, je ne pense pas. J'ai juste l'impression que l'auteur n'a pas réussi à construire le mystère de manière à ce que le doute s'instille à chaque nouvelle révélation. Au contraire, les coïncidences et les remarques appuyées sur certains comportements ou choix desservent ce mystère. Et puis le mobile est bien léger. Bref, n'est pas Agatha Christie qui veut...
Bon et puis après la remarque bateau qui ouvre ma critique, je vais la terminer avec une autre du même acabit : le livre se lit facilement et reste agréable mais je ne le conseillerai pas aux spécialistes du genre du polar qui risqueraient d'être déçus, même si l'élément final, qui a su me surprendre, était pas mal trouvé bien qu'un peu galvaudé par des clichés sur la schizophrénie et la folie.

1, 2, 3 nous irons au bois est un thriller écrit par Gilles Milo-Vacéri.

Il s'agit du premier livre que je lis de cet auteur.

J'ai souhaité le découvrir suite à plusieurs commentaires élogieux lus sur la toile et également parce que j'aime beaucoup les huis clos.

L'histoire commence en Corse. Mattéo, un policier en vacances avec sa compagne, se retrouve convié à une réunion de famille en Écosse au cours de laquelle la matriarche compte bien élucider la mort mystérieuse de son mari survenue une vingtaine d'années auparavant.

Personnellement, j'ai bien aimé ce roman notamment dans les trois premiers quarts de ma lecture. J'ai trouvé que la fin traînait un tout petit peu trop en longueur bien que cela ait permis la survenance de plusieurs rebondissements. Certaines scènes étaient de trop et faisaient baisser la crédibilité de l'histoire.

Comme tout huis clos, il est préférable de lire ce livre très rapidement, ce que j'ai pu faire en profitant de mes vacances. Je pense que lire ce livre sur une amplitude de plus d'une semaine pourrait gâcher le rythme de l'histoire ainsi que l'ambiance anxiogène qu'a su instaurer Gilles Milo-Vacéri.

Au final, je recommande cette lecture, et notamment pour les amateurs de huis clos. L'écriture est agréable et l'auteur a fait preuve de beaucoup d'imagination. Un auteur à suivre.