Et quand on a soif d'apprendre, rien n'arrête la volonté de découvrir pour mieux comprendre.
On n’abandonne jamais, si on trébuche, on se relève et quoi qu’il en coûte, on avance !
L'aider, coûte que coûte, afin de lui épargner encore d'autres désillusions, car quand on a perdu ses rêves, on crève! Et ça, il était bien placé pour le savoir... Il fallait la sortir de là, de cet enfer et pour les missions impossibles, Marc était toujours partant!
page 247.
Il faut peut-être avoir connu l’enfer soi-même pour comprendre celui des autres.
La vie est toujours belle, quoi qu’il puisse arriver
-J'aurais l'impression de profiter de la situation et ce ne serait pas bien. j'aimerais que nous restions amis et je ne veux pas tout briser, simplement pour coucher avec toi. Tu mérites mieux..
Yem sursauta.
- Je mérite mieux.... Mais mieux que quoi?
Sa voix se durcit.
- Mieux que moi, Yem, tout bêtement.
pages 244-245.
Une étrange amitié, née dans la peur et le sang, qui s'épanouissait dans un rire communicatif. C'était aussi cela le désert... L'improbable qui devenait possible.
Marc savait pertinemment qu’il était trop tard, il en avait fait la douloureuse expérience déjà tant de fois et pourtant, il implorait le médecin. Elle ne pesait plus rien, la mort était déjà là. Ses yeux se tournèrent vers Marc et il lui prit la main, avec douceur. Le docteur mit la main sur son épaule après un petit signe de tête négatif, avant de se relever pour s’éloigner en jurant contre son impuissance...
« L’enfer, c’est de s’apercevoir qu’on n’existe pas et de ne pas y consentir » - Simone Weil, Ethiopie, 1980.
- Il faut peut-être avoir connu l'enfer soi-même pour comprendre celui des autres.
page 229.