Très grosse déception. Après avoir découvert
Bernard Minier avec
Une putain d'histoire, les critiques des autres lecteurs m'avaient donné envie de lire d'autres romans de lui. L'enquête principale est plutôt bien réussie, peu vraisemblable (mais dans la même veine que certains polars nordiques bien captivants), mais prenante. Heureusement car, sinon, vu tous les défauts que j'ai trouvé, je n'aurais pas pu aller au bout.
Mais pourquoi ce besoin de rappeler à tout bout de champ les événements d'un roman précédent (en nous indiquant bien lourdement le titre et l'éditeur en bas de page). Je n'ai rien contre l'emploi de quelques mots compliqués quand c'est justifié (par exemple quand cela correspond à la psychologie du personnage, comme dans la bouche de la psy) mais là cela fait craindre que cela corresponde plutôt à la psychologie de l'auteur qui étale sa documentation. Les personnages féminins sont catastrophiquement caricaturaux. Mais le pire c'est l'abondance de lieux communs sur le bien et le mal, de clichés, de réflexions simplistes et démagogiques sur l'évolution de la société, le tout sur un horripilant ton moralisateur. Question plus intéressante : le plus insupportable est-il quand cela est simplement réac ou quand cela n'est pas dénué de fondements ?
Je crois que je ne lirai pas un autre roman de
Bernard Minier.
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