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Critique de ktylauney


L'intrigue débute dans une église où une femme a été massacrée.
Kirsten Nigaard, flic et beauté blonde glaciale de la police d'Oslo arrive sur la scène de crime.

Elle va se rendre sur une plate-forme pétrolière en mer du Nord où travaillait la victime.
Dans une des cabines est retrouvée une enveloppe en papier kraft contenant des clichés d'un homme, pris en France au téléobjectif, et la photo d'un gosse blond de quatre ou cinq ans avec son prénom au verso, Gustav. Mais également un papier avec un nom inscrit.

Mais le pire dans l'affaire c'est que la police norvégienne a détecté dans la cabine L'ADN du dangereux tueur en série Julian Hirtmann qui s'est volatilisé dans la nature depuis des années.

Nous retrouvons le Commandant Martin Servaz à Toulouse avec son collègue Espérandieu. Ils sont en planque tous les deux devant la maison d'un homme suspecté de viols.

A partir de là s'enchaînent des situations et rebondissements que je ne vais pas spoiler. Comme d'habitude Servaz se fourre encore dans des situations où il se met en danger de mort.

A la suite d'une terrible épreuve il va former équipe avec la belle Kirsten Nigaard, flic dans l'unité de lutte contre la grande criminalité. le courant passe d'ailleurs si bien entre eux que cette complicité va attiser la jalousie de son équipe et aussi celle de sa fille Margot, revenue du Québec.

" Nuit " nous transporte d'Oslo à Toulouse, avec un retour à la case départ vers Saint-Martin-de-Comminges et les ruines flippantes de feu l'institut Wargnier où s'était déroulée l'intrigue de " glacé " et son ambiance assez glauque.
Dans cet opus Servaz va enfin affronter son ennemi de toujours, Hirtmann.

Servaz est toujours égal à lui-même. Il ne montre pas ses sentiments à ses proches. Il est obsédé par son enquête et par Hirtmann qui surgit du passé pour le hanter.
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le personnage de Julian Hirtmann qui personnifie le mal. Il est mystérieux en même temps que charismatique et angoissant à souhait.

Par contre un élément de l'intrigue était trop prévisible, de même qu'une certaine épreuve que traverse Martin à la fin (que je ne peux évidemment pas révéler) paraît peu crédible, voire abracadabrante.
Bernard Minier a voulu en faire un peu trop à mon goût pour clore la série Servaz.

L'univers angoissant ponctué de scènes violentes arrive à nous happer et le suspense constant, à deux cent pages de la fin, rattrape les quelques longueurs du roman. Entre autre quand les fils d'une enquête complexe se démêlent pour révéler un final assez machiavélique auquel on est à cent lieues de s'attendre.

En bref un très bon thriller qui se dévore bien.
Un petit chouia de déception quand même car j'en attendais peut être trop... ou plus.



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