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Critique de umezzu


Martin Servaz, chef de groupe à la PJ de Toulouse, se retrouve chargé de la mort criminelle de l'épouse d'un célèbre auteur de romans policiers, Erik Lang. Ladite épouse a été mordue par les serpents venimeux qu'élevait son mari aux habitudes bizarres. de plus, elle portait une robe de communiante en pleine nuit.
Au delà de l'étrangeté de la situation, le choc pour Servaz est double. Vingt cinq ans plus tôt, alors qu'il débutait à Toulouse, il avait participé à une enquête sur deux cadavres de jeunes filles, retrouvés flottant sur la Garonne, portant elles aussi des robes de communiantes. Et l‘un des suspects interrogés avait été Erik Lang, avant qu'un étudiant de la faculté voisine ne se pende en laissant une lettre reconnaissant avoir commis ces crimes.
Le cauchemar reprend...

L'habituel adversaire retors et cruel de Servaz, Julian Hirtmann, est absent (quoique…) dans ce roman et c'est finalement un bien, car l'intrigue se fait plus resserrée, moins torturée (même si le lecteur se prend dans la figure quelques lignes bien saignantes).

Très bien ficelés, les chapitres s'enchaînent avec une grande fluidité. le suspense tient la distance. Au passage, Minier montre comment la noirceur du quotidien peut inspirer les romanciers. Un processus parfois inquiétant, lorsque l'auteur est lui même un peu détraqué.

Pour l'anecdote, Minier s'est amusé à donner comme titre des romans de Lang des variations sur les titres de ses propres romans. Une private joke que les habitués de l'auteur apprécieront.

Un très bon roman policier d'été, prenant et distrayant.
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